Après le clair-obscur des chais, la pierre et le blanc laqué des archives jouent les contrastes francs avec la calamine de l’acier, l’inox des gaines et le noir des rayonnages. Une modernité placée tout contre le patrimoine.
Archives Historiques
En trois cent ans, la maison Martell a conservé registres commerciaux, ouvrages anciens, bouteilles et œuvres d’art. Pour valoriser ce patrimoine, deux espaces d’archive s’installent dans un ancien chai situé sur le parcours de découverte. Les visiteurs se laissent surprendre par l’éclairage qui s’active avec leur présence, mis en scène derrière un vitrage. Ils accèdent ensuite à la salle de valorisation avec ses six bibliothèques nichées entre les voûtes de pierre. Au centre, l’archiviste présente les précieux documents sur une longue table d’acier calaminé revêtue d’acier thermolaquée blanc. Ce principe est décliné sous forme de pliage sur les étagères d’acier des bibliothèques : des sur-tablettes légèrement décollées protègent la calamine de la manipulation des boîtes Cauchard et des recueils de cuir. La courbure de la sous-face des bibliothèques reprend celles des voûtes sablées, réfléchissant la lumière jusqu’au sol de béton brut. En second plan, l’espace de conservation, inaccessible, garde le contenu de ses rayonnages mobiles mystérieux. La lumière blanche se marque plus encore. Les détails techniques sont habilement dissimulés. L’air de la gaine d’extraction du plafond est aspiré au travers de la porte à double dormant du local technique et les reprises structurelles en sous-sol (chaque bibliothèque pèse 2,5 tonnes) restent invisibles. Collaboration après collaboration, un vocabulaire et ses codes spatiaux se déclinent pour renforcer l’identité architecturale de la marque.
Créer l’exceptionnel par l’assemblage de matériaux industriels autour d’un parcours qui révèle les savoir-faire, la magie et les rituels d’une célèbre maison de cognac.
Salle de dégustation des maîtres assembleurs
Projet lauréat du Trophée Eiffel 2021
Martell souhaite mettre en valeur ses trois cents ans d’histoire et son savoir-faire par une salle de dégustation où opèreront les maîtres assembleurs devant un public initié. Un chai accueille le projet, écrin architectural à l’identité forte : sol en béton brut, murs épais recouvert de champignons noirs (les torulas), fine charpente métallique, alambics de cuivre et barriques de chêne entreposées. Au centre de l’espace, la nouvelle salle de dégustation effleure la charpente, nichée entre quatre poteaux existants et se décolle légèrement du sol. Le projet est conçu comme un assemblage de matériaux, écho au savoir-faire artisanal des maîtres de chai qui composent les crus. Sa silhouette épurée tire partie de l’obscurité et du silence, s’adaptant au cérémonial de la dégustation. Deux portes monumentales accueillent les visiteurs dans la structure de 31 tonnes d’acier brut recouvert de calamine. Le maître de chai dévoile son art et explique la carte des crus incrustée dans une table de dégustation faite de tôles d’acier posées en équilibre, surmontées d’un plateau blanc mat pour mettre en valeur les teintes ambrées du cognac dont les reflets sont repris par un lustre de cuivre. Le travail de lumière renforce la puissance de l’architecture, pensée comme un parcours initiatique : mise en valeur de l’aspérité des murs, dévoilement des barriques, de la salle puis de la bibliothèque à cognac en chêne, en fond de scène.
Martell The Journey : une expérience de visite multi-sensorielle et immersive pour découvrir la maison de cognac sur son site historique de Gâtebourse.
Aménagement du parcours d’exposition permanent de Martell
Aline Aubert
Edgar a assuré la maîtrise d’œuvre des lots techniques du parcours d’exposition permanent de la maison Martell à Cognac, assistant et conseillant la scénographe Nathalie Crinière. Imaginés en amont de leur intervention, trois parcours sont proposés : « Héritage » visite les archives, l’histoire et le développement de la maison de cognac depuis sa fondation par Jean Martell en 1715, « Savoir-Faire » part à la découverte des experts qui créent les spiritueux (tonneliers, maîtres de chais, agriculteurs, etc.), « Part des Anges » est un parcours multi-sensoriel avec des installations interactives. Le travail des architectes, volontairement réalisé en coulisses, a consisté à assurer les volets administratif (dépôt du permis de construire), sécuritaire (sécurité incendie, négociations avec le bureau de contrôle) et patrimonial (dialogue avec l’Architecte des Bâtiments de France, respect des éléments historiques). Engagé en phase du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE), Edgar a dû relever des défis techniques pour rendre le projet réalisable sans toucher à son esthétique initiale. Les architectes ont ainsi assuré un travail d’orfèvre d’adaptation et de proposition de solutions respectant les lieux et les règlementations tout en s’effaçant au profit de l’immersion dans la visite.
Un Centre de Loisirs compact et traversant généré par une structure tramée et tenue pour respecter l’économie du projet, transpose les qualités climatiques de l’architecture vernaculaire dans une écriture contemporaine.
Centre de Loisirs
La mairie de Tarnos veut réunir les enfants de deux écoles dans un centre de loisirs unique situé à mi-chemin, au sein d’un tissu pavillonnaire le long d’une allée de platanes. Éducateurs, animateurs, enfants et personnel administratif s’installeront dans un équipement de proximité adapté, ouvert aux familles. Pour optimiser le budget, le bâtiment long et compact est tenu par une trame de portiques, dont l’effet cinétique rappelle les stries des troncs d’arbre. Une circulation en croix traverse le projet pour desservir les éléments programmatiques éclairés par deux patios. L’entrée forme un centre à partir duquel se déploient l’espace des adultes (siège social et direction pédagogique) côté rue, et celui des enfants, côté jardin et terrain de sports. Les pièces d’activité peuvent se connecter pour former une longue nef grâce à des parois amovibles, démultipliant les usages. Le volume du bâti s’inspire de l’architecture vernaculaire locale, notamment des maisons landaises, pour mieux s’intégrer à son contexte. Les principes architecturaux régionalistes sont transposés dans une architecture contemporaine dont la toiture végétalisée à débords optimise la thermique du bâtiment et son confort d’été. La façade alterne châssis vitrés et parois de remplissage habillées de plaquettes de terre cuite émaillées vertes qui reprennent le motif local des feuilles de fougères.
Exploiter la reproductibilité sérielle d’un programme de logements sociaux pour créer une urbanité qui densifie en douceur un tissu d’habitat pavillonnaire.
Permis d’aménager et construction de 23 logements sociaux
Le bailleur social Domofrance souhaite déposer un permis d’aménager dans le tissu urbain pavillonnaire de Parempuyre, commune périphérique de Bordeaux. Le projet de logements social locatif se développe selon un principe de maisons en bande. En questionnant la forme urbaine par un travail de scénarii, 15 maisons individuelles groupées et trois immeubles de logements mettent en place une composition qui respecte l’échelle bâtie existante et joue avec une multiplicité d’identités au sein d’un silhouette homogène. L’économie de moyens dicte le travail architectural qui emploie des éléments standard en cherchant à varier ses effets. Les micro décalages d’implantation font vivre le plan masse, deux fenêtres combinées créent de plus larges ouvertures, des loggias agencent pleins et vides. Les variations colorimétriques en façade et le jeu des toitures offrent la volumétrie d’un nouveau quartier tout en assurant la densité recherchée par la métropole. L’architecture se loge dans les variations du système pour offrir une échelle domestique où végétation et bâti dialoguent dans une réinterprétation de la typologie de maison de ville.
Construction de six maisons individuelles et garages avec un fonctionnement en bandes permettant d’apporter de la densité tout en préservant l’intimité des habitants.
Six maisons dont cinq T3 et un T4
Le terrain se situe dans un quartier pavillonnaire du Pizou et accueillait jusqu’à sa démolition en 2016 un bâtiment de 24 logements collectifs. La parcelle est bordée à l’ouest par un terrain de football et un boulodrome, au nord, à l’est et au sud par des maisons individuelles. Les toitures de cette architecture locale sont majoritairement à deux pans et leurs différentes hauteurs apportent des variations et du rythme à l’ensemble. Les matérialités sont traduites par des tuiles romanes en toiture et des façades enduites en teintes claires. Quelques arbres sont présents sur la parcelle, des cyprès et un sapin. Les six maisons de plain-pied (5 T3 et 1 T4) sont disposées via un système de logements en bandes permettant à la fois une certaine densité tout en limitant les vis-à-vis. Les maisons fonctionnent par deux et sont accolées par le garage. Chacune profite d’un jardin et d’une terrasse orientés sud-ouest. Les cinq T3 sont disposés à gauche et le T4 à droite, profitant ainsi d’un plus grand jardin. Chaque logement est composé de trois bandes (garage - pièces de vie - pièces de nuit et d’eau). A l’intérieur, une entrée avec placard dessert le séjour. La cuisine communique avec la pièce de vie et donne accès à la buanderie via une porte coulissante. Le séjour est systématiquement prolongé par une terrasse de 10m² accessible via une large baie vitrée. La bande pièce de vie dessert via un dégagement la bande pièces de nuit et d’eau, optimisée afin de limiter au maximum l’espace de circulation. La volumétrie est à l’échelle de ce quartier où les bandes pièces de vie et de nuit sont surplombées d’une toiture à 1 pan dont les hauteurs varient légèrement à l’image des constructions environnantes. Les garages sont quant à eux en structure légère et toiture plate type bac acier. Cette succession de volumes apporte une dynamique et un rythme à l’ensemble
Chez Modjo, les chefs conjuguent leurs créations culinaires avec une architecture chaleureuse aux tons bois et bleu, créant des rencontres inédites.
Rénovation et création d’un restaurant « bistronomique »
« Modjo » est un restaurant gastronomique pour deux jeunes chefs talentueux, Quentin Maurouard et Benoît Gofron, installés depuis 2018 au centre de Bordeaux. L’assemblage des saveurs dans leurs créations culinaires et leur façon de dresser leurs assiettes ont guidé la conception du projet, mélange subtil de matériaux peu onéreux et de mise en œuvre simple pour donner un esprit bistrot chaleureux à un ancien restaurant de sushis. Faute de budget, les chefs ont participé à la démolition et à la création des lieux, poussant Edgar à développer des principes de mise en œuvre d’une faible technicité. Concevoir un projet pour l’auto-construction a obligé les architectes à accompagner toutes les étapes des travaux avec pédagogie, pensant chaque détail dans un souci d’économie et de simplicité. Pour singulariser le lieu, le principe d’énergie qui donne son nom au restaurant s’illustre dans les pièces de chêne enchevêtrées qui s’agencent sur le plafond bleu “canard”, conçues en collaboration avec la graphiste Florence Esnault Gillon. La douceur du bois, les volutes de la sculpture et l’ambiance lumineuse tamisée du lieu ouvrent à l’expérience architecturale autant que culinaire.
Un salon installé dans une structure tramée en béton forme l’extension spacieuse et lumineuse d’une maison fragmentée pour devenir le pivot avec le jardin.
Rénovation et extension d’une maison individuelle
Un couple avec deux enfants rentre de Chine et fait l’acquisition d’une échoppe de pierre surélevée dans les années 1970, décomposée en deux appartements. Malmenée par de multiples annexes et vérandas érigées au fil du temps, la maison doit retrouver son unité. Un escalier en béton reconnecte les deux niveaux, les constructions du jardin sont démolies pour faire place à une extension tenue, lisible et claire. Sa structure en béton apparent poteau-dalle s’ouvre sur le jardin orienté au nord, où le volume vient chercher la lumière par de larges ouvertures en menuiserie bois et un puits de jour central, issu du retournement géométrique de la trame au plafond. Le nouveau salon révise l’expression spatiale de la maison, comme la pièce manquante d’un puzzle enfin retrouvée.
Rénovation et surélévation d’une maison étroite dans un site contraint pour une famille au budget restreint qui s’installe dans un quartier en mutation.
Rénovation et surélévation d’une maison
Un jeune couple quitte Paris pour la région bordelaise. Leur futur logement qui devra accueillir leur espace de travail lié à la production musicale, s’inscrit dans une maison du bas Floirac sur une parcelle inondable. L’intérieur est sombre et étroit, très partitionné et mal orienté ; l’extérieur bénéficie d’un jardin agréable. Retrouver luminosité et spatialité forme le cahier des charges de la rénovation. Le rez-de-chaussée est transformé en grande pièce de vie filant vers l’extérieur, la cuisine se loge le long d’un escalier droit béton-bois qui dessert un nouvel étage en mezzanine, dédié au travail. Le squelette de bois de la surélévation prend appui sur le sol, les murs existants n’étant pas en mesure de porter la charge. Son habillage en bardage zinc anthracite prolonge la façade du rez-de-chaussée, repeinte en bleu. Le budget modeste implique de laisser les finitions aux propriétaires qui poseront les plinthes, laisseront la chape brute et meubleront progressivement leur espace. En cours de chantier, un enfant arrive : le projet est repensé pour transformer l’étage en chambre et bureau.
Première commande : un volume en double hauteur habité par un escalier fait la jonction entre une échoppe bordelaise et son jardin en cœur d’îlot.
Surélévation d’une échoppe
Dans une échoppe en pierre habitée par une famille avec deux enfants, il manque une chambre. La véranda est vétuste. La réglementation ne permet pas de toucher à la façade sur les boulevards. Pour agrandir et adapter la maison en conservant ses qualités spatiales et sa luminosité, une surélévation côté jardin vient se placer en continuité de la toiture existante. La double hauteur créée, volume de transition entre l’intérieur et l’extérieur, le rez-de-chaussée et l’étage, est habitée par un escalier d’acier ciré qui se déploie le long de la façade vitrée. Le salon réaménagé s’ouvre sur le jardin par une large baie coulissante. De l’extérieur, la nouvelle façade conjugue des éléments constructifs empruntés au vocabulaire industriel comme l’IPN d’acier et la verrière avec un parement de brique ton pierre, en rappel des échoppes environnantes.
Une structure métallique pour recomposer les espaces intérieurs d’une habitation, accompagnée d’un mobilier sur mesure qui décline les fonctions et aménage les usages.
Rénovation d’une maison individuelle
Un couple de jeunes retraités quitte son appartement en centre-ville pour s’installer dans une maison avec jardin dans un quartier résidentiel bordelais. Les nouveaux propriétaires souhaitent métamorphoser le rez-de-chaussée pour le décloisonner et l’ouvrir sur l’extérieur. Le bas de la maison sera leur unité de vie. L’étage, ponctuellement occupé par la famille et les amis, sera laissé en l’état. Les ouvertures pratiquées dans les porteurs et la structure métallique de reprise délimitent l’espace d’une nouvelle pièce qui compose cuisine, salon et salle à manger. Les modifications apportées à l’existant sont peintes en vert, écho au jardin foisonnant et au bardage extérieur. L’agencement de meubles sur mesure connecte les différentes fonctions, glissant progressivement d’un usage à l’autre. Les rangements de la cuisine deviennent bibliothèque. Dans la chambre, l’accès à la salle de bains est une porte parmi celles du placard.
une extension à l’arrière d’une maison ancienne, qui crée un grand patio jardin végétalisé avec terrasse, piscine et pool-house.
Rénovation et extension d’une maison
Le projet consiste en la rénovation et l’extension d’une maison individuelle à Talence, la construction d’une piscine et son pool-house, du réaménagement paysager du Jardin avant et arrière, ainsi que les construction de nouvelles clôtures tout autour de la maison. La maison existante, datant des années 1970 est en retrait de la rue et non-miyoenne, permettant de garer une voiture devant la maison et d’en faire le tour. L’extension, côté jardin, accueillera les nouvelles pièces de vie de la maison (cuisine, salon, salle à manger) et sera simplement liée à l’ancienne maison par un sas vitré sur un entre-deux végétalisé. L’ancienne maison, rénovée, accueillera les pièces de nuits et les espaces techniques de la maisons (chambres, dressing, salles de bain, WC, cellier). L’extension, le Poolhouse et les nouveaux murs de clotures cadrent un nouveau «jardin patio» végatalisé avec piscine et Pool-house, créant un nouvel univers pour s’échapper de la ville.
Deux volumes archétypaux de maisons aux tons gris clairs se posent sur le sol, se côtoient et s’ouvrent sur la forêt environnante.
Construction d’une maison individuelle
Cette maison est destinée à accueillir une jeune famille avec ses deux enfants dans un hameaux au coeur d’un paysage forestier de Gironde. La maison s’organise en deux bandes parallèles dont la volumétrie archétypale de maison s’inspire des constructions environnantes. Le premier volume est destiné à la vie familiale avec un grand salon ouvert sur la cuisine et la grande table pour manger. L’autre volume est destiné aux pièces de nuit et à la chambre d’amis qui fait aussi office de bureau. Les deux volumes sont reliés et séparé par une troisième bande technique qui concentre l’entrée, la buanderie, le cellier et toutes les pièces d’eau de la maison. Le fait d’avoir scindé le programme de la maison en plusieurs volumes permet d’inscrire en délicatesse la maison dans le paysage environnant, tout en cadrant des vues sur le paysage forestier vallonné proche et lointain.
De forme simple et reflétant le paysage environnant, la maison s’ouvre largement sur une parcelle arborée, accueillant un couple et ses trois enfants.
Construction d’une maison individuelle
De retour dans la région Nouvelle-Aquitaine après plusieurs années passées dans les Haut-de-France, un couple et ses trois enfants décident d’acquérir une grande parcelle arborée à Jonzac afin d’y implanter une maison reflétant leur mode de vie. Souhaitant une maison unique, ils imaginent une maison plus ouverte sur le paysage et adapté à leur vie de famille. Nous avons donc proposé une maison de forme simple, rectangulaire, en longueur, permettant d’exploiter une structure rationnelle et économique. Nous avons pris le parti de travailler une base maçonnée avec parpaing intérieur apparent isolé par l’extérieur, béton apparent au sol, et une charpente en acier. Ainsi, nous pouvons ouvrir très largement l’une des deux grandes façades de la maison avec des menuiseries extérieurs en aluminium. Le bardage et la toiture de la maison seront en tôle ondulée d’acier galvanisé, reflétant la végétation dense de l’environnement proche. Un large débord de toiture permettra de gérer les apports solaires. A l’intérieur, la maison est organisé autour d’un espace commun ouvert avec cuisine, salle à manger et salon. De part-et-d’autre sont organisés deux espaces prenant le forme de deux blocs de contreplaqué, l’un pour les enfants (trois chambres, une salle de bain, un bureau et un débarras), et l’autre pour les parents (chambre avec dressing et salle de bain, WC et entrée). Toutes les pièces communiquent ainsi grâce à de larges portes coulissantes en contreplaqué sur une circulation commune longeant la paroi vitrée qui s’ouvre sur le jardin. L’ouverture sur le paysage devient le fil d’Ariane le long duquel les enfants voulaient déambuler à vélo.
Imaginée en lien avec les maisons vendéennes qui l’entourent, une villa blanche agencée autour de sa terrasse centrale, utilisable à l’année et par tous les temps.
Construction d’une maison individuelle
Un couple près de la retraite envisage de construire une maison secondaire qui deviendra bientôt principale. Au sud de la ville balnéaire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, le projet s’implante sur un terrain en pente, au croisement de deux rues. Adossée à ses voisines en haut de parcelle, la maison s’ouvre sur les hautes frondaisons des arbres de la coulée verte qui mène à l’océan, en contrebas. Le plan en forme de U se compose autour d’un espace central ouvert sur le paysage, vaste pièce de vie regroupant cuisine, salon et salle à manger. Les deux ailes abritent la partie des parents (chambre, bureau et salle de bains) et celle de leurs enfants architectes qui viennent ponctuellement occuper deux chambres, un bureau, une salle de bain et des sanitaires. Abritée des vents dominants par les trois côtés bâtis, une grande terrasse en partie couverte accueille les repas d’été et débouche sur une piscine. Ses lames de pin placées au même niveau que le sol de la maison assurent la continuité entre intérieur et extérieur. La construction en enduit taloché blanc fait écho à la simplicité des maisons traditionnelles de la côte vendéenne. Cette simplicité se poursuit à l’intérieur par les menuiseries gris clair et les murs blancs qui rehaussent le ton chêne clair du parquet.
171 rue du Tondu 33 000 Bordeaux — France
09 81 24 04 40
Stanislas Elluin
Architecte DEHMONP, associé
stanislas.elluin@edgar.archi
Igor Duolé
Architecte DEHMONP, Ingénieur ESTP, associé
igor.duole@edgar.archi
Ludovic Esnault Gillon
Architecte DEHMONP, associé
ludovic.gillon@edgar.archi
Caroline Chabot
Architecte DEHMONP, Docteure en Sociologie, associée
caroline.chabot@edgar.archi
Design: Spassky Fischer et Antoine Elsensohn
Photographies: Ivan Mathie
Textes: Fanny Léglise
Développement: Tristan Bagot
Edgar voit dans l’architecture contemporaine un moyen d’explorer avec générosité des potentiels spatiaux comme sociaux. Chaque projet est l’occasion d’interroger et de tester différentes possibilités pour engager un dialogue avec le client. Edgar porte une attention particulière au contexte historique et paysager qui assoit chaque projet. Chaque projet est une expérience qui requiert une plasticité du processus, de ses concepteurs et de leurs réponses. Imaginer une extension de maison au budget modeste ou une commande extraordinaire créée des grands écarts où l’éclectisme de l’écriture architecturale se veut manifeste. Edgar cherche une sobriété sensible qui découle de la mise en valeur de la structure. L’aspect constructif s’exprime par des compositions tramées qui organisent l’espace. L’architecture se fait explicite pour ne pas surhabiller le projet. Le second œuvre s’efface au profit de l’efficacité constructive.
La structure forme l’architecture,
le matériau fait le projet,
l’histoire en est la trame.
Edgar est installé au coin de la rue, engageant une pratique locale, à disposition de ses commanditaires. Aux compétences complémentaires des fondateurs (ingénierie, architecture, scénographie, diffusion de la culture architecturale), les profils singuliers d’une équipe vite agrandie sont venus s’adjoindre. À la façon dont les échelles de projet et les domaines d’intervention sont investis sans a priori, les binômes qui pilotent chaque projet sont agencés à géométrie variable. La puissance du travail collectif garantit une vision ouverte du métier, où l’agence s’offre le temps de discuter d’architecture et de montrer son travail, notamment les dessous des chantiers.
Né en 2017, Edgar est un alter ego, l’acronyme de ses trois fondateurs diplômés de l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux. L’agence a été créée par une envie commune d’architecture par Stanislas Elluin, Igor Duolé et Ludovic Gillon. Les parcours complémentaires de ses fondateurs composent « l’album » d’Edgar fondé sur une culture commune autour de l’analyse des cultures de l’habiter et de la conception des systèmes urbains, liant l’architecture à son époque, la composition à ses significations.
Après le clair-obscur des chais, la pierre et le blanc laqué des archives jouent les contrastes francs avec la calamine de l’acier, l’inox des gaines et le noir des rayonnages. Une modernité placée tout contre le patrimoine.
Archives Historiques
En trois cent ans, la maison Martell a conservé registres commerciaux, ouvrages anciens, bouteilles et œuvres d’art. Pour valoriser ce patrimoine, deux espaces d’archive s’installent dans un ancien chai situé sur le parcours de découverte. Les visiteurs se laissent surprendre par l’éclairage qui s’active avec leur présence, mis en scène derrière un vitrage. Ils accèdent ensuite à la salle de valorisation avec ses six bibliothèques nichées entre les voûtes de pierre. Au centre, l’archiviste présente les précieux documents sur une longue table d’acier calaminé revêtue d’acier thermolaquée blanc. Ce principe est décliné sous forme de pliage sur les étagères d’acier des bibliothèques : des sur-tablettes légèrement décollées protègent la calamine de la manipulation des boîtes Cauchard et des recueils de cuir. La courbure de la sous-face des bibliothèques reprend celles des voûtes sablées, réfléchissant la lumière jusqu’au sol de béton brut. En second plan, l’espace de conservation, inaccessible, garde le contenu de ses rayonnages mobiles mystérieux. La lumière blanche se marque plus encore. Les détails techniques sont habilement dissimulés. L’air de la gaine d’extraction du plafond est aspiré au travers de la porte à double dormant du local technique et les reprises structurelles en sous-sol (chaque bibliothèque pèse 2,5 tonnes) restent invisibles. Collaboration après collaboration, un vocabulaire et ses codes spatiaux se déclinent pour renforcer l’identité architecturale de la marque.
Créer l’exceptionnel par l’assemblage de matériaux industriels autour d’un parcours qui révèle les savoir-faire, la magie et les rituels d’une célèbre maison de cognac.
Salle de dégustation des maîtres assembleurs
Projet lauréat du Trophée Eiffel 2021
Martell souhaite mettre en valeur ses trois cents ans d’histoire et son savoir-faire par une salle de dégustation où opèreront les maîtres assembleurs devant un public initié. Un chai accueille le projet, écrin architectural à l’identité forte : sol en béton brut, murs épais recouvert de champignons noirs (les torulas), fine charpente métallique, alambics de cuivre et barriques de chêne entreposées. Au centre de l’espace, la nouvelle salle de dégustation effleure la charpente, nichée entre quatre poteaux existants et se décolle légèrement du sol. Le projet est conçu comme un assemblage de matériaux, écho au savoir-faire artisanal des maîtres de chai qui composent les crus. Sa silhouette épurée tire partie de l’obscurité et du silence, s’adaptant au cérémonial de la dégustation. Deux portes monumentales accueillent les visiteurs dans la structure de 31 tonnes d’acier brut recouvert de calamine. Le maître de chai dévoile son art et explique la carte des crus incrustée dans une table de dégustation faite de tôles d’acier posées en équilibre, surmontées d’un plateau blanc mat pour mettre en valeur les teintes ambrées du cognac dont les reflets sont repris par un lustre de cuivre. Le travail de lumière renforce la puissance de l’architecture, pensée comme un parcours initiatique : mise en valeur de l’aspérité des murs, dévoilement des barriques, de la salle puis de la bibliothèque à cognac en chêne, en fond de scène.
Martell The Journey : une expérience de visite multi-sensorielle et immersive pour découvrir la maison de cognac sur son site historique de Gâtebourse.
Aménagement du parcours d’exposition permanent de Martell
Aline Aubert
Edgar a assuré la maîtrise d’œuvre des lots techniques du parcours d’exposition permanent de la maison Martell à Cognac, assistant et conseillant la scénographe Nathalie Crinière. Imaginés en amont de leur intervention, trois parcours sont proposés : « Héritage » visite les archives, l’histoire et le développement de la maison de cognac depuis sa fondation par Jean Martell en 1715, « Savoir-Faire » part à la découverte des experts qui créent les spiritueux (tonneliers, maîtres de chais, agriculteurs, etc.), « Part des Anges » est un parcours multi-sensoriel avec des installations interactives. Le travail des architectes, volontairement réalisé en coulisses, a consisté à assurer les volets administratif (dépôt du permis de construire), sécuritaire (sécurité incendie, négociations avec le bureau de contrôle) et patrimonial (dialogue avec l’Architecte des Bâtiments de France, respect des éléments historiques). Engagé en phase du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE), Edgar a dû relever des défis techniques pour rendre le projet réalisable sans toucher à son esthétique initiale. Les architectes ont ainsi assuré un travail d’orfèvre d’adaptation et de proposition de solutions respectant les lieux et les règlementations tout en s’effaçant au profit de l’immersion dans la visite.
Un Centre de Loisirs compact et traversant généré par une structure tramée et tenue pour respecter l’économie du projet, transpose les qualités climatiques de l’architecture vernaculaire dans une écriture contemporaine.
Centre de Loisirs
La mairie de Tarnos veut réunir les enfants de deux écoles dans un centre de loisirs unique situé à mi-chemin, au sein d’un tissu pavillonnaire le long d’une allée de platanes. Éducateurs, animateurs, enfants et personnel administratif s’installeront dans un équipement de proximité adapté, ouvert aux familles. Pour optimiser le budget, le bâtiment long et compact est tenu par une trame de portiques, dont l’effet cinétique rappelle les stries des troncs d’arbre. Une circulation en croix traverse le projet pour desservir les éléments programmatiques éclairés par deux patios. L’entrée forme un centre à partir duquel se déploient l’espace des adultes (siège social et direction pédagogique) côté rue, et celui des enfants, côté jardin et terrain de sports. Les pièces d’activité peuvent se connecter pour former une longue nef grâce à des parois amovibles, démultipliant les usages. Le volume du bâti s’inspire de l’architecture vernaculaire locale, notamment des maisons landaises, pour mieux s’intégrer à son contexte. Les principes architecturaux régionalistes sont transposés dans une architecture contemporaine dont la toiture végétalisée à débords optimise la thermique du bâtiment et son confort d’été. La façade alterne châssis vitrés et parois de remplissage habillées de plaquettes de terre cuite émaillées vertes qui reprennent le motif local des feuilles de fougères.
Exploiter la reproductibilité sérielle d’un programme de logements sociaux pour créer une urbanité qui densifie en douceur un tissu d’habitat pavillonnaire.
Permis d’aménager et construction de 23 logements sociaux
Le bailleur social Domofrance souhaite déposer un permis d’aménager dans le tissu urbain pavillonnaire de Parempuyre, commune périphérique de Bordeaux. Le projet de logements social locatif se développe selon un principe de maisons en bande. En questionnant la forme urbaine par un travail de scénarii, 15 maisons individuelles groupées et trois immeubles de logements mettent en place une composition qui respecte l’échelle bâtie existante et joue avec une multiplicité d’identités au sein d’un silhouette homogène. L’économie de moyens dicte le travail architectural qui emploie des éléments standard en cherchant à varier ses effets. Les micro décalages d’implantation font vivre le plan masse, deux fenêtres combinées créent de plus larges ouvertures, des loggias agencent pleins et vides. Les variations colorimétriques en façade et le jeu des toitures offrent la volumétrie d’un nouveau quartier tout en assurant la densité recherchée par la métropole. L’architecture se loge dans les variations du système pour offrir une échelle domestique où végétation et bâti dialoguent dans une réinterprétation de la typologie de maison de ville.
Construction de six maisons individuelles et garages avec un fonctionnement en bandes permettant d’apporter de la densité tout en préservant l’intimité des habitants.
Six maisons dont cinq T3 et un T4
Le terrain se situe dans un quartier pavillonnaire du Pizou et accueillait jusqu’à sa démolition en 2016 un bâtiment de 24 logements collectifs. La parcelle est bordée à l’ouest par un terrain de football et un boulodrome, au nord, à l’est et au sud par des maisons individuelles. Les toitures de cette architecture locale sont majoritairement à deux pans et leurs différentes hauteurs apportent des variations et du rythme à l’ensemble. Les matérialités sont traduites par des tuiles romanes en toiture et des façades enduites en teintes claires. Quelques arbres sont présents sur la parcelle, des cyprès et un sapin. Les six maisons de plain-pied (5 T3 et 1 T4) sont disposées via un système de logements en bandes permettant à la fois une certaine densité tout en limitant les vis-à-vis. Les maisons fonctionnent par deux et sont accolées par le garage. Chacune profite d’un jardin et d’une terrasse orientés sud-ouest. Les cinq T3 sont disposés à gauche et le T4 à droite, profitant ainsi d’un plus grand jardin. Chaque logement est composé de trois bandes (garage - pièces de vie - pièces de nuit et d’eau). A l’intérieur, une entrée avec placard dessert le séjour. La cuisine communique avec la pièce de vie et donne accès à la buanderie via une porte coulissante. Le séjour est systématiquement prolongé par une terrasse de 10m² accessible via une large baie vitrée. La bande pièce de vie dessert via un dégagement la bande pièces de nuit et d’eau, optimisée afin de limiter au maximum l’espace de circulation. La volumétrie est à l’échelle de ce quartier où les bandes pièces de vie et de nuit sont surplombées d’une toiture à 1 pan dont les hauteurs varient légèrement à l’image des constructions environnantes. Les garages sont quant à eux en structure légère et toiture plate type bac acier. Cette succession de volumes apporte une dynamique et un rythme à l’ensemble
Chez Modjo, les chefs conjuguent leurs créations culinaires avec une architecture chaleureuse aux tons bois et bleu, créant des rencontres inédites.
Rénovation et création d’un restaurant « bistronomique »
« Modjo » est un restaurant gastronomique pour deux jeunes chefs talentueux, Quentin Maurouard et Benoît Gofron, installés depuis 2018 au centre de Bordeaux. L’assemblage des saveurs dans leurs créations culinaires et leur façon de dresser leurs assiettes ont guidé la conception du projet, mélange subtil de matériaux peu onéreux et de mise en œuvre simple pour donner un esprit bistrot chaleureux à un ancien restaurant de sushis. Faute de budget, les chefs ont participé à la démolition et à la création des lieux, poussant Edgar à développer des principes de mise en œuvre d’une faible technicité. Concevoir un projet pour l’auto-construction a obligé les architectes à accompagner toutes les étapes des travaux avec pédagogie, pensant chaque détail dans un souci d’économie et de simplicité. Pour singulariser le lieu, le principe d’énergie qui donne son nom au restaurant s’illustre dans les pièces de chêne enchevêtrées qui s’agencent sur le plafond bleu “canard”, conçues en collaboration avec la graphiste Florence Esnault Gillon. La douceur du bois, les volutes de la sculpture et l’ambiance lumineuse tamisée du lieu ouvrent à l’expérience architecturale autant que culinaire.
Un salon installé dans une structure tramée en béton forme l’extension spacieuse et lumineuse d’une maison fragmentée pour devenir le pivot avec le jardin.
Rénovation et extension d’une maison individuelle
Un couple avec deux enfants rentre de Chine et fait l’acquisition d’une échoppe de pierre surélevée dans les années 1970, décomposée en deux appartements. Malmenée par de multiples annexes et vérandas érigées au fil du temps, la maison doit retrouver son unité. Un escalier en béton reconnecte les deux niveaux, les constructions du jardin sont démolies pour faire place à une extension tenue, lisible et claire. Sa structure en béton apparent poteau-dalle s’ouvre sur le jardin orienté au nord, où le volume vient chercher la lumière par de larges ouvertures en menuiserie bois et un puits de jour central, issu du retournement géométrique de la trame au plafond. Le nouveau salon révise l’expression spatiale de la maison, comme la pièce manquante d’un puzzle enfin retrouvée.
Rénovation et surélévation d’une maison étroite dans un site contraint pour une famille au budget restreint qui s’installe dans un quartier en mutation.
Rénovation et surélévation d’une maison
Un jeune couple quitte Paris pour la région bordelaise. Leur futur logement qui devra accueillir leur espace de travail lié à la production musicale, s’inscrit dans une maison du bas Floirac sur une parcelle inondable. L’intérieur est sombre et étroit, très partitionné et mal orienté ; l’extérieur bénéficie d’un jardin agréable. Retrouver luminosité et spatialité forme le cahier des charges de la rénovation. Le rez-de-chaussée est transformé en grande pièce de vie filant vers l’extérieur, la cuisine se loge le long d’un escalier droit béton-bois qui dessert un nouvel étage en mezzanine, dédié au travail. Le squelette de bois de la surélévation prend appui sur le sol, les murs existants n’étant pas en mesure de porter la charge. Son habillage en bardage zinc anthracite prolonge la façade du rez-de-chaussée, repeinte en bleu. Le budget modeste implique de laisser les finitions aux propriétaires qui poseront les plinthes, laisseront la chape brute et meubleront progressivement leur espace. En cours de chantier, un enfant arrive : le projet est repensé pour transformer l’étage en chambre et bureau.
Première commande : un volume en double hauteur habité par un escalier fait la jonction entre une échoppe bordelaise et son jardin en cœur d’îlot.
Surélévation d’une échoppe
Dans une échoppe en pierre habitée par une famille avec deux enfants, il manque une chambre. La véranda est vétuste. La réglementation ne permet pas de toucher à la façade sur les boulevards. Pour agrandir et adapter la maison en conservant ses qualités spatiales et sa luminosité, une surélévation côté jardin vient se placer en continuité de la toiture existante. La double hauteur créée, volume de transition entre l’intérieur et l’extérieur, le rez-de-chaussée et l’étage, est habitée par un escalier d’acier ciré qui se déploie le long de la façade vitrée. Le salon réaménagé s’ouvre sur le jardin par une large baie coulissante. De l’extérieur, la nouvelle façade conjugue des éléments constructifs empruntés au vocabulaire industriel comme l’IPN d’acier et la verrière avec un parement de brique ton pierre, en rappel des échoppes environnantes.
Une structure métallique pour recomposer les espaces intérieurs d’une habitation, accompagnée d’un mobilier sur mesure qui décline les fonctions et aménage les usages.
Rénovation d’une maison individuelle
Un couple de jeunes retraités quitte son appartement en centre-ville pour s’installer dans une maison avec jardin dans un quartier résidentiel bordelais. Les nouveaux propriétaires souhaitent métamorphoser le rez-de-chaussée pour le décloisonner et l’ouvrir sur l’extérieur. Le bas de la maison sera leur unité de vie. L’étage, ponctuellement occupé par la famille et les amis, sera laissé en l’état. Les ouvertures pratiquées dans les porteurs et la structure métallique de reprise délimitent l’espace d’une nouvelle pièce qui compose cuisine, salon et salle à manger. Les modifications apportées à l’existant sont peintes en vert, écho au jardin foisonnant et au bardage extérieur. L’agencement de meubles sur mesure connecte les différentes fonctions, glissant progressivement d’un usage à l’autre. Les rangements de la cuisine deviennent bibliothèque. Dans la chambre, l’accès à la salle de bains est une porte parmi celles du placard.
une extension à l’arrière d’une maison ancienne, qui crée un grand patio jardin végétalisé avec terrasse, piscine et pool-house.
Rénovation et extension d’une maison
Le projet consiste en la rénovation et l’extension d’une maison individuelle à Talence, la construction d’une piscine et son pool-house, du réaménagement paysager du Jardin avant et arrière, ainsi que les construction de nouvelles clôtures tout autour de la maison. La maison existante, datant des années 1970 est en retrait de la rue et non-miyoenne, permettant de garer une voiture devant la maison et d’en faire le tour. L’extension, côté jardin, accueillera les nouvelles pièces de vie de la maison (cuisine, salon, salle à manger) et sera simplement liée à l’ancienne maison par un sas vitré sur un entre-deux végétalisé. L’ancienne maison, rénovée, accueillera les pièces de nuits et les espaces techniques de la maisons (chambres, dressing, salles de bain, WC, cellier). L’extension, le Poolhouse et les nouveaux murs de clotures cadrent un nouveau «jardin patio» végatalisé avec piscine et Pool-house, créant un nouvel univers pour s’échapper de la ville.
Deux volumes archétypaux de maisons aux tons gris clairs se posent sur le sol, se côtoient et s’ouvrent sur la forêt environnante.
Construction d’une maison individuelle
Cette maison est destinée à accueillir une jeune famille avec ses deux enfants dans un hameaux au coeur d’un paysage forestier de Gironde. La maison s’organise en deux bandes parallèles dont la volumétrie archétypale de maison s’inspire des constructions environnantes. Le premier volume est destiné à la vie familiale avec un grand salon ouvert sur la cuisine et la grande table pour manger. L’autre volume est destiné aux pièces de nuit et à la chambre d’amis qui fait aussi office de bureau. Les deux volumes sont reliés et séparé par une troisième bande technique qui concentre l’entrée, la buanderie, le cellier et toutes les pièces d’eau de la maison. Le fait d’avoir scindé le programme de la maison en plusieurs volumes permet d’inscrire en délicatesse la maison dans le paysage environnant, tout en cadrant des vues sur le paysage forestier vallonné proche et lointain.
De forme simple et reflétant le paysage environnant, la maison s’ouvre largement sur une parcelle arborée, accueillant un couple et ses trois enfants.
Construction d’une maison individuelle
De retour dans la région Nouvelle-Aquitaine après plusieurs années passées dans les Haut-de-France, un couple et ses trois enfants décident d’acquérir une grande parcelle arborée à Jonzac afin d’y implanter une maison reflétant leur mode de vie. Souhaitant une maison unique, ils imaginent une maison plus ouverte sur le paysage et adapté à leur vie de famille. Nous avons donc proposé une maison de forme simple, rectangulaire, en longueur, permettant d’exploiter une structure rationnelle et économique. Nous avons pris le parti de travailler une base maçonnée avec parpaing intérieur apparent isolé par l’extérieur, béton apparent au sol, et une charpente en acier. Ainsi, nous pouvons ouvrir très largement l’une des deux grandes façades de la maison avec des menuiseries extérieurs en aluminium. Le bardage et la toiture de la maison seront en tôle ondulée d’acier galvanisé, reflétant la végétation dense de l’environnement proche. Un large débord de toiture permettra de gérer les apports solaires. A l’intérieur, la maison est organisé autour d’un espace commun ouvert avec cuisine, salle à manger et salon. De part-et-d’autre sont organisés deux espaces prenant le forme de deux blocs de contreplaqué, l’un pour les enfants (trois chambres, une salle de bain, un bureau et un débarras), et l’autre pour les parents (chambre avec dressing et salle de bain, WC et entrée). Toutes les pièces communiquent ainsi grâce à de larges portes coulissantes en contreplaqué sur une circulation commune longeant la paroi vitrée qui s’ouvre sur le jardin. L’ouverture sur le paysage devient le fil d’Ariane le long duquel les enfants voulaient déambuler à vélo.
Imaginée en lien avec les maisons vendéennes qui l’entourent, une villa blanche agencée autour de sa terrasse centrale, utilisable à l’année et par tous les temps.
Construction d’une maison individuelle
Un couple près de la retraite envisage de construire une maison secondaire qui deviendra bientôt principale. Au sud de la ville balnéaire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, le projet s’implante sur un terrain en pente, au croisement de deux rues. Adossée à ses voisines en haut de parcelle, la maison s’ouvre sur les hautes frondaisons des arbres de la coulée verte qui mène à l’océan, en contrebas. Le plan en forme de U se compose autour d’un espace central ouvert sur le paysage, vaste pièce de vie regroupant cuisine, salon et salle à manger. Les deux ailes abritent la partie des parents (chambre, bureau et salle de bains) et celle de leurs enfants architectes qui viennent ponctuellement occuper deux chambres, un bureau, une salle de bain et des sanitaires. Abritée des vents dominants par les trois côtés bâtis, une grande terrasse en partie couverte accueille les repas d’été et débouche sur une piscine. Ses lames de pin placées au même niveau que le sol de la maison assurent la continuité entre intérieur et extérieur. La construction en enduit taloché blanc fait écho à la simplicité des maisons traditionnelles de la côte vendéenne. Cette simplicité se poursuit à l’intérieur par les menuiseries gris clair et les murs blancs qui rehaussent le ton chêne clair du parquet.