Vassivey - © Edgar
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Vassivey - © Edgar
Vassivey - © Edgar
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Vassivey - © Edgar
Vassivey - © Edgar
Vassivey - © Edgar
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Vassivey 2022

Exploiter la reproductibilité sérielle d’un programme de logements sociaux pour créer une urbanité qui densifie en douceur un tissu d’habitat pavillonnaire.

Maîtrise d’ouvrage :
Domofrance
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire)
Vanessa Leydier (paysage)
AUIGE (VRD, géomètre)
CETAB (bureau d'études TCE)
Emacoustic (acousticien)
Surface :
1 850 m²
Coût :
2 212 500 €
Année :
2022
Lieu :
Parempuyre (33)
Programme :

Permis d’aménager et construction de 23 logements sociaux

Le bailleur social Domofrance souhaite déposer un permis d’aménager dans le tissu urbain pavillonnaire de Parempuyre, commune périphérique de Bordeaux. Le projet de logements social locatif se développe selon un principe de maisons en bande. En questionnant la forme urbaine par un travail de scénarii, 15 maisons individuelles groupées et trois immeubles de logements mettent en place une composition qui respecte l’échelle bâtie existante et joue avec une multiplicité d’identités au sein d’un silhouette homogène. L’économie de moyens dicte le travail architectural qui emploie des éléments standard en cherchant à varier ses effets. Les micro décalages d’implantation font vivre le plan masse, deux fenêtres combinées créent de plus larges ouvertures, des loggias agencent pleins et vides. Les variations colorimétriques en façade et le jeu des toitures offrent la volumétrie d’un nouveau quartier tout en assurant la densité recherchée par la métropole. L’architecture se loge dans les variations du système pour offrir une échelle domestique où végétation et bâti dialoguent dans une réinterprétation de la typologie de maison de ville.

Cadaujac - © Edgar
Cadaujac - © Edgar
Cadaujac - © Edgar
Cadaujac 2025
Maîtrise d’ouvrage :
Domofrance
Maîtrise d’œuvre :
Fabre de Marien (Mandataire)
Edgar (co-traitant)
Odetec (BET TCE)
Vanessa Leydier (paysagiste)
Emacoustic (BE acoustique)
Surface :
2 000 m²
Coût :
5 540 000 €
Année :
2025
Lieu :
Cadaujac
Programme :

Réhabilitation de la chartreuse en 15 logements et création de 24 logements dans le parc

Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes - © Edgar
Dômes 2024
Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (Mandataire)
BD FLuides (BE Thermique)
Surface :
90 m²
Coût :
220 000 €
Année :
2024
Lieu :
Mazayes
Programme :

Construction d’une maison en bois

Le projet se situe chemin des Dômes à Mazayes, dans un lieu-dit dans les forêts environnant le Puy de Dômes en Auvergne. Issu d’une division parcellaire, le terrain, en longueur, arboré, donne d’un côté sur la route principale du lieu-dit au Sud et s’ouvre sur le paysage et la Forêt au Nord. La future maison, viendra s’implanter entre les arbres et dans un souci d’optimiser l’orientation et de limiter les vis-à-vis avec les voisins. Le projet, qui se fera en plusieurs phases prévoit également l’implantation d’une future annexe pour les invités et une piscine naturelle. Dans un premier temps, le projet prévoira la construction de la maison, qui prendra la forme d’un chalet contemporain et adapté au climat local. La projet sera construit en bois, avec une forte présence de ce dernier, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le bois sera naturel à l’intérieur, apportant chaleur et confort. Les menuiseries extérieures seront également en bois. La maison est organisée en deux parties : une partie nuit représentant environ la moitié de la maison au Sud, et une partie jour, au Nord, largement ouverte sur le paysage. La partie jour est une grande pièce de vie, avec salon, salle à manger, cuisine, et une mezzanine au-dessus de cette dernière, offrant une double hauteur agréable, définissant la volumétrie de la toiture. A l’extérieur, la maison sera noire et se fondra dans le paysage à l’image des maisons des communes voisines construites en pierre de lave et couvertes d’ardoises.

Bellevue - © Edgar
Bellevue - © Edgar
Bellevue - © Edgar
Bellevue - © Edgar
Bellevue - © Edgar
Bellevue - © Edgar
Bellevue 2025
Maîtrise d’ouvrage :
Région Nouvelle Aquitaine
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire)
Intersections (BE structure)
Enerco (BE thermique, HQE)
AI (BE fluides)
Cabinet Moreau (économiste)
Surface :
237 m²
Coût :
490 000 €
Année :
2025
Lieu :
Saintes
Programme :

Construction d’une salle de théâtre pour le Lycée Bellevue

Le projet se situe à Saintes et consiste en la création d’une salle de théâtre dans l’enceinte du Lycée Bellevue. Le projet vise à remplacer l’ancien bâtiment, un préfabriqué en mauvais état peu adapté, par une nouvelle salle confortable et intégrée au paysage.
D’une conception moderne avec des principes fonctionnalistes, le Lycée permet une bonne intégration de ce nouveau projet contemporain qui apportera une nouvelle cohérence à l’ensemble. La salle pourra accueillir 100 personnes et répond aux besoins spécifiques du théâtre. Elle est accessible à l’Ouest, par un SAS alimentant deux vestiaires et deux sanitaires. Au Nord, se situera le stockage. Au Sud, se situeront les locaux techniques. Le projet tire profit de son implantation et l’ensemble du programme s’inscrit dans un plan circulaire de 20m de diamètre, compact, traversant d’Ouest en Est. Deux préaux à l’Ouest et à l’Est permettent de contrôler les apports solaires et les flux de spectateurs. Cette forme ronde en plan et cylindrique à pan coupé en volume s’inspire de deux éléments : les oyats, graminées du milieu dunaire de la région, qui ont comme particularité d’avoir des feuilles se refermant sur elles-mêmes pour se protéger du climat extérieur et les kiosques à musique, qui sont de fines structures circulaires dans les parcs et jardin de nos villes, lieux de spectacles et de culture ouverts à tous. Architecturalement nous mettons en avant, à l’intérieur, la structure en bois du projet que nous souhaitons apparente et participant visuellement à l’identité de la salle. A l’extérieur, le projet se veut beaucoup plus minimaliste avec un bardage métallique réfléchissant le paysage, et avec une ondulation rappelant un drapé de rideau qui flotterait dans le paysage. Le projet a une logique biomimétique qui d’applique selon trois axes : le rapport étroit du bâtiment et des usagers à la nature ; la polyvalence et la réversibilité des usages ; et enfin la logique constructive Low-Tech et utilisant des matériaux biosourcés. Pour conclure, Le projet vise à répondre aux mieux contraintes du programme, du lieu et de la technique, tout en offrant aux usagers une expérience architecturale poétique et intégrée à l’environnement. Le projet s’inscrira ainsi dans le Lycée dans la durée par sa polyvalence et sa modularité, par son intégration au paysage, par sa construction robuste et soignée, et enfin par l’image positive qu’il renverra auprès de ses futurs usagers.

Tivoli - © Edgar
Tivoli - © Edgar
Tivoli - © Edgar
Tivoli - © Edgar
Tivoli - © Edgar
Tivoli - © Edgar
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Tivoli - © Edgar
Tivoli - © Edgar
Tivoli - © Edgar
Tivoli - © Edgar
Tivoli - © Edgar
Tivoli 2019
Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (Mandataire)
Surface :
175 m²
Coût :
350 000 €
Année :
2019
Lieu :
Le Bouscat
Programme :

Rénovation d’une maison en pierre de taille

Un paysagiste à la retraite décide de redonner vie à sa maison d’enfance. Le futur logement qui sera destiné à de la location de standing, impose de repenser une bâtisse en pierre de taille remplie de souvenirs. L’intérieur est sombre, partitionné et orienté essentiellement en façade Nord et Est ; l’extérieur conserve un jardin conséquent. Retrouver luminosité, intimité et spatialité forme le cahier des charges de la rénovation. Le chai qui occupait la moitié de l’emprise au sol est démoli afin de se transformer en patio paysager. Une nouvelle façade est générée et permet alors d’inonder le projet de lumière. Le rez-de-chaussée est transformé en grande pièce de vie filant vers cet oasis de fraîcheur. La cuisine s’habille d’arrondis pour adoucir cette rénovation contemporaine.
La création d’un escalier béton dans la continuité de celui en pierre permet de desservir un nouvel étage sous les combles : espace flexible pouvant accueillir tout aussi bien un espace de bureau qu’ une suite parentale.
Il s’agit d’une rénovation complète où seuls les murs, la charpente et la girouette emblématique seront conservés et sublimés.

Dompierre - © Edgar
Dompierre - © Edgar
Dompierre - © Edgar
Dompierre - © Edgar
Dompierre - © Edgar
Dompierre - © Edgar
Dompierre - © Edgar
Dompierre - © Edgar
Dompierre - © Edgar
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Dompierre - © Edgar
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Dompierre - © Edgar
Dompierre - © Edgar
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Dompierre 2024
Maîtrise d’ouvrage :
OPH de La Rochelle
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (Mandataire)
Abaque (BET fluides)
BAG (BET structure)
Oteec (Economiste/OPC)
Surface :
483 m²
Coût :
960 000 €
Année :
2024
Lieu :
Dompierre sur Mer
Programme :

Construction de 8 logements collectifs

Le projet se situe dans le lotissement «Les Amandiers» à Dompierre-Sur-Mer sur un terrain bordé par une haie protégée, deux bassins de rétention et un chemin rural emprunté occasionnellement par quelques promeneurs. Sa localisation en retrait des autres constructions du lotissement, principalement des maisons individuelles de style traditionnel, fait qu’il se démarque par sa comptemporanéité. Son implantation au cœur d’une végétation dense et haute permet de faire rayonner les vues du projet aux quatre points cardinaux sur l’écrin de verdure environnant. Le bâtiment de 8 logements, compact, en R+1, est très horizontal, une caractéristique contrebalancée par la démarcation matérielle des loggias. Pensées comme des jardins suspendus en béton brut, serrureries légères et couvertes de plantes grimpantes, elles contrastent matériellement avec le blanc immaculé du volume principal.

Crespy - © Edgar
Crespy - © Edgar
Crespy - © Edgar
Crespy - © Edgar
Crespy 2025
Maîtrise d’ouvrage :
Domofrance + Ville de Talence
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (Mandataire)
Odetec (TCE)
Startech (Economiste OPC)
Vanessa Leydier (Paysagiste)
Emacoustic (Acoustique)
Surface :
1 461 m²
Coût :
3 000 000 €
Année :
2025
Lieu :
Talence
Programme :

Construction de 14 logements et d’un centre social

Le projet s’inscrit dans un parc au Nord d’un quartier moderne faisant l’objet d’un projet de rénovation énergétique des bâtiments et de réaménagement paysagé du quartier. Le parc qui accueille le projet fera lui-même l’objet d’un projet paysagé mené par la Ville de Talence qui a acquis le foncier et qui sera directement lié à notre projet. Le projet sera composé d’un socle au rez-de-chaussée, occupé par un nouveau centre social géré par la Ville de Talence et de logements traversants en accession dans les étages. Les logements profiteront de larges terrasses en bois au Sud. Le centre social profitera du parc qui s’ouvre à lui. L’ensemble est pensé et conçu comme un projet vertueux, construit avec des matériaux biosourcés et profitant de principes de ventilation naturelle.

Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou - © Edgar
Buchou 2024
Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire)
Surface :
110 m²
Coût :
190 000 €
Année :
2024
Lieu :
Bordeaux
Programme :

Réhabilitation d’une maison individuelle

Pizou - © Edgar
Pizou - © Edgar
Pizou - © Edgar
Pizou - © Edgar
Pizou - © Edgar
Pizou - © Edgar
Pizou - © Edgar
Pizou - © Edgar
Pizou - © Edgar
Pizou 2025

Construction de six maisons individuelles et garages avec un fonctionnement en bandes permettant d’apporter de la densité tout en préservant l’intimité des habitants.

Maîtrise d’ouvrage :
Périgord Habitat
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire),
Odetec (TCE)
Surface :
437 m²
Coût :
670 000 €
Année :
2025
Lieu :
Le Pizou
Programme :

Six maisons dont cinq T3 et un T4

Le terrain se situe dans un quartier pavillonnaire du Pizou et accueillait jusqu’à sa démolition en 2016 un bâtiment de 24 logements collectifs. La parcelle est bordée à l’ouest par un terrain de football et un boulodrome, au nord, à l’est et au sud par des maisons individuelles. Les toitures de cette architecture locale sont majoritairement à deux pans et leurs différentes hauteurs apportent des variations et du rythme à l’ensemble. Les matérialités sont traduites par des tuiles romanes en toiture et des façades enduites en teintes claires. Quelques arbres sont présents sur la parcelle, des cyprès et un sapin. Les six maisons de plain-pied (5 T3 et 1 T4) sont disposées via un système de logements en bandes permettant à la fois une certaine densité tout en limitant les vis-à-vis. Les maisons fonctionnent par deux et sont accolées par le garage. Chacune profite d’un jardin et d’une terrasse orientés sud-ouest. Les cinq T3 sont disposés à gauche et le T4 à droite, profitant ainsi d’un plus grand jardin. Chaque logement est composé de trois bandes (garage - pièces de vie - pièces de nuit et d’eau). A l’intérieur, une entrée avec placard dessert le séjour. La cuisine communique avec la pièce de vie et donne accès à la buanderie via une porte coulissante. Le séjour est systématiquement prolongé par une terrasse de 10m² accessible via une large baie vitrée. La bande pièce de vie dessert via un dégagement la bande pièces de nuit et d’eau, optimisée afin de limiter au maximum l’espace de circulation. La volumétrie est à l’échelle de ce quartier où les bandes pièces de vie et de nuit sont surplombées d’une toiture à 1 pan dont les hauteurs varient légèrement à l’image des constructions environnantes. Les garages sont quant à eux en structure légère et toiture plate type bac acier. Cette succession de volumes apporte une dynamique et un rythme à l’ensemble

Canon - © Edgar
Canon - © Edgar
Canon - © Edgar
Canon - © Edgar
Canon - © Edgar
Canon - © Edgar
Canon - © Edgar
Canon - © Edgar
Canon - © Edgar
Canon 2024
Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Vaissié Studio (Architecture intérieure)
Surface :
190 m²
Coût :
280 000 €
Année :
2024
Lieu :
Le Canon
Programme :

Réhabilitation d’une maison et création d’une terrasse sur le toit

Mios Line - © Edgar
Mios Line - © Edgar
Mios Line - © Edgar
Mios Line - © Edgar
Mios Line - © Edgar
Mios Line - © Edgar
Mios Line - © Edgar
Mios Line 2023
Maîtrise d’ouvrage :
Ville de Mios
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (Mandataire)
Léo Valls (Design skate)
Surface :
500 m²
Coût :
135 000 €
Année :
2023
Lieu :
Mios
Programme :

Construction d’une promenade skatable

La promenade skatable se situe à Mios, sous des chênes centenaires et valorise le site en lui conférant un véritable statut de parc. Les cheminements connectent les équipements existants, l’église, le groupe scolaire, le city-stade, les jeux pour enfants, le futur parking du cimetière. Réalisé en béton il est ponctué de bancs, de mouvements de sols, d’un gradin, d’un muret affichant le nom du lieu, et d’un kiosque propice à la tenue de petits concerts. L’ensemble est conçu pour les promeneurs mais aussi pour la pratique des sports de glisse. Plus qu’un skatepark, il s’agit d’un lieu public mixte et intergénérationnel ayant vocation à dynamiser l’activité du centre ville. Les évolutions climatiques nous ont conduit à concevoir un skatepark réduisant les surfaces imperméabilisées pour permettre un usage plus agréable durant les période estivales, tout en respectant le site et sa biodiversité.

Secret - © Edgar
Secret - © Edgar
Secret 2023
Maîtrise d’ouvrage :
Université de Bordeaux
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Intersections (BE structure)
Emacoustic (BE acoustique)
SOIT (BE fluides)
TSA (économiste)
Cuisinorme (BE cuisine)
Surface :
474 m²
Coût :
1 700 000 €
Année :
2023
Lieu :
Périgueux
Programme :

Construction d’une halle technologique sur le Campus Périgord

Archives - © Edgar
Archives - © Edgar
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Archives - © Edgar
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Archives 2021

Après le clair-obscur des chais, la pierre et le blanc laqué des archives jouent les contrastes francs avec la calamine de l’acier, l’inox des gaines et le noir des rayonnages. Une modernité placée tout contre le patrimoine.

Maîtrise d’ouvrage :
Martell & Co
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire)
Overdrive (bureau d'études fluides)
Surface :
202 m²
Coût :
520 626 €
Année :
2021
Lieu :
Cognac (16)
Programme :

Archives Historiques

En trois cent ans, la maison Martell a conservé registres commerciaux, ouvrages anciens, bouteilles et œuvres d’art. Pour valoriser ce patrimoine, deux espaces d’archive s’installent dans un ancien chai situé sur le parcours de découverte. Les visiteurs se laissent surprendre par l’éclairage qui s’active avec leur présence, mis en scène derrière un vitrage. Ils accèdent ensuite à la salle de valorisation avec ses six bibliothèques nichées entre les voûtes de pierre. Au centre, l’archiviste présente les précieux documents sur une longue table d’acier calaminé revêtue d’acier thermolaquée blanc. Ce principe est décliné sous forme de pliage sur les étagères d’acier des bibliothèques : des sur-tablettes légèrement décollées protègent la calamine de la manipulation des boîtes Cauchard et des recueils de cuir. La courbure de la sous-face des bibliothèques reprend celles des voûtes sablées, réfléchissant la lumière jusqu’au sol de béton brut. En second plan, l’espace de conservation, inaccessible, garde le contenu de ses rayonnages mobiles mystérieux. La lumière blanche se marque plus encore. Les détails techniques sont habilement dissimulés. L’air de la gaine d’extraction du plafond est aspiré au travers de la porte à double dormant du local technique et les reprises structurelles en sous-sol (chaque bibliothèque pèse 2,5 tonnes) restent invisibles. Collaboration après collaboration, un vocabulaire et ses codes spatiaux se déclinent pour renforcer l’identité architecturale de la marque.

Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
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Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation - © Edgar
Dégustation 2019

Créer l’exceptionnel par l’assemblage de matériaux industriels autour d’un parcours qui révèle les savoir-faire, la magie et les rituels d’une célèbre maison de cognac.

Maîtrise d’ouvrage :
Martell & Co
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Surface :
610 m²
Coût :
931 744 €
Année :
2019
Lieu :
Cognac (16)
Programme :

Salle de dégustation des maîtres assembleurs

Projet lauréat du Trophée Eiffel 2021

Martell souhaite mettre en valeur ses trois cents ans d’histoire et son savoir-faire par une salle de dégustation où opèreront les maîtres assembleurs devant un public initié. Un chai accueille le projet, écrin architectural à l’identité forte : sol en béton brut, murs épais recouvert de champignons noirs (les torulas), fine charpente métallique, alambics de cuivre et barriques de chêne entreposées. Au centre de l’espace, la nouvelle salle de dégustation effleure la charpente, nichée entre quatre poteaux existants et se décolle légèrement du sol. Le projet est conçu comme un assemblage de matériaux, écho au savoir-faire artisanal des maîtres de chai qui composent les crus. Sa silhouette épurée tire partie de l’obscurité et du silence, s’adaptant au cérémonial de la dégustation. Deux portes monumentales accueillent les visiteurs dans la structure de 31 tonnes d’acier brut recouvert de calamine. Le maître de chai dévoile son art et explique la carte des crus incrustée dans une table de dégustation faite de tôles d’acier posées en équilibre, surmontées d’un plateau blanc mat pour mettre en valeur les teintes ambrées du cognac dont les reflets sont repris par un lustre de cuivre. Le travail de lumière renforce la puissance de l’architecture, pensée comme un parcours initiatique : mise en valeur de l’aspérité des murs, dévoilement des barriques, de la salle puis de la bibliothèque à cognac en chêne, en fond de scène.

The Journey - © Edgar
The Journey - © Edgar
The Journey - © Edgar
The Journey - © Edgar
The Journey - © Edgar
The Journey - © Edgar
The Journey - © Edgar
The Journey - © Edgar
The Journey - © Edgar
The Journey - © Edgar
The Journey 2019

Martell The Journey : une expérience de visite multi-sensorielle et immersive pour découvrir la maison de cognac sur son site historique de Gâtebourse.

Maîtrise d’ouvrage :
Martell & Co
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (lots techniques)
agence NC (scénographie)
La Méduse (audiovisuel et multimédias)
F. Austerlitz & M. Blaise (éclairage)
Surface :
1 000 m²
Coût :
1 600 000 €
Année :
2019
Lieu :
Cognac (16)
Programme :

Aménagement du parcours d’exposition permanent de Martell

Photographe :

Aline Aubert

Edgar a assuré la maîtrise d’œuvre des lots techniques du parcours d’exposition permanent de la maison Martell à Cognac, assistant et conseillant la scénographe Nathalie Crinière. Imaginés en amont de leur intervention, trois parcours sont proposés : « Héritage » visite les archives, l’histoire et le développement de la maison de cognac depuis sa fondation par Jean Martell en 1715, « Savoir-Faire » part à la découverte des experts qui créent les spiritueux (tonneliers, maîtres de chais, agriculteurs, etc.), « Part des Anges » est un parcours multi-sensoriel avec des installations interactives. Le travail des architectes, volontairement réalisé en coulisses, a consisté à assurer les volets administratif (dépôt du permis de construire), sécuritaire (sécurité incendie, négociations avec le bureau de contrôle) et patrimonial (dialogue avec l’Architecte des Bâtiments de France, respect des éléments historiques). Engagé en phase du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE), Edgar a dû relever des défis techniques pour rendre le projet réalisable sans toucher à son esthétique initiale. Les architectes ont ainsi assuré un travail d’orfèvre d’adaptation et de proposition de solutions respectant les lieux et les règlementations tout en s’effaçant au profit de l’immersion dans la visite.

Platanes - © Edgar
Platanes - © Edgar
Platanes - © Edgar
Platanes - © Edgar
Platanes - © Edgar
Platanes 2019

Un Centre de Loisirs compact et traversant généré par une structure tramée et tenue pour respecter l’économie du projet, transpose les qualités climatiques de l’architecture vernaculaire dans une écriture contemporaine.

Maîtrise d’ouvrage :
Ville de Tarnos
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire)
Artec (fluides, électricité, CVC, environnement)
Artech (structure, VRD, économie)
Surface :
580 m²
Coût :
860 000 €
Année :
2019
Lieu :
Tarnos (40)
Programme :

Centre de Loisirs

La mairie de Tarnos veut réunir les enfants de deux écoles dans un centre de loisirs unique situé à mi-chemin, au sein d’un tissu pavillonnaire le long d’une allée de platanes. Éducateurs, animateurs, enfants et personnel administratif s’installeront dans un équipement de proximité adapté, ouvert aux familles. Pour optimiser le budget, le bâtiment long et compact est tenu par une trame de portiques, dont l’effet cinétique rappelle les stries des troncs d’arbre. Une circulation en croix traverse le projet pour desservir les éléments programmatiques éclairés par deux patios. L’entrée forme un centre à partir duquel se déploient l’espace des adultes (siège social et direction pédagogique) côté rue, et celui des enfants, côté jardin et terrain de sports. Les pièces d’activité peuvent se connecter pour former une longue nef grâce à des parois amovibles, démultipliant les usages. Le volume du bâti s’inspire de l’architecture vernaculaire locale, notamment des maisons landaises, pour mieux s’intégrer à son contexte. Les principes architecturaux régionalistes sont transposés dans une architecture contemporaine dont la toiture végétalisée à débords optimise la thermique du bâtiment et son confort d’été. La façade alterne châssis vitrés et parois de remplissage habillées de plaquettes de terre cuite émaillées vertes qui reprennent le motif local des feuilles de fougères.

Modjo - © Edgar
Modjo - © Edgar
Modjo - © Edgar
Modjo - © Edgar
Modjo - © Edgar
Modjo - © Edgar
Modjo - © Edgar
Modjo - © Edgar
Modjo - © Edgar
Modjo - © Edgar
Modjo 2018

Chez Modjo, les chefs conjuguent leurs créations culinaires avec une architecture chaleureuse aux tons bois et bleu, créant des rencontres inédites.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (architecture)
Florence Esnault Gillon (design graphique)
Surface :
144 m²
Coût :
64 000 €
Année :
2018
Lieu :
Bordeaux (33)
Programme :

Rénovation et création d’un restaurant « bistronomique »

« Modjo » est un restaurant gastronomique pour deux jeunes chefs talentueux, Quentin Maurouard et Benoît Gofron, installés depuis 2018 au centre de Bordeaux. L’assemblage des saveurs dans leurs créations culinaires et leur façon de dresser leurs assiettes ont guidé la conception du projet, mélange subtil de matériaux peu onéreux et de mise en œuvre simple pour donner un esprit bistrot chaleureux à un ancien restaurant de sushis. Faute de budget, les chefs ont participé à la démolition et à la création des lieux, poussant Edgar à développer des principes de mise en œuvre d’une faible technicité. Concevoir un projet pour l’auto-construction a obligé les architectes à accompagner toutes les étapes des travaux avec pédagogie, pensant chaque détail dans un souci d’économie et de simplicité. Pour singulariser le lieu, le principe d’énergie qui donne son nom au restaurant s’illustre dans les pièces de chêne enchevêtrées qui s’agencent sur le plafond bleu “canard”, conçues en collaboration avec la graphiste Florence Esnault Gillon. La douceur du bois, les volutes de la sculpture et l’ambiance lumineuse tamisée du lieu ouvrent à l’expérience architecturale autant que culinaire.

Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon - © Edgar
Castillon 2019

Un salon installé dans une structure tramée en béton forme l’extension spacieuse et lumineuse d’une maison fragmentée pour devenir le pivot avec le jardin.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Surface :
176 m²
Coût :
262 000 €
Année :
2019
Lieu :
Le Bouscat (33)
Programme :

Rénovation et extension d’une maison individuelle

Un couple avec deux enfants rentre de Chine et fait l’acquisition d’une échoppe de pierre surélevée dans les années 1970, décomposée en deux appartements. Malmenée par de multiples annexes et vérandas érigées au fil du temps, la maison doit retrouver son unité. Un escalier en béton reconnecte les deux niveaux, les constructions du jardin sont démolies pour faire place à une extension tenue, lisible et claire. Sa structure en béton apparent poteau-dalle s’ouvre sur le jardin orienté au nord, où le volume vient chercher la lumière par de larges ouvertures en menuiserie bois et un puits de jour central, issu du retournement géométrique de la trame au plafond. Le nouveau salon révise l’expression spatiale de la maison, comme la pièce manquante d’un puzzle enfin retrouvée.

Test français - © © Ivan Mathie, Edgar
8 mai 1945 - © Edgar
8 mai 1945 - © Edgar
8 mai 1945 - © Edgar
8 mai 1945 - © Edgar
8 mai 1945 - © Edgar
8 mai 1945 - © Edgar
8 mai 1945 - © Edgar
8 mai 1945 - © Edgar
8 mai 1945 - © Edgar
8 mai 1945 2018

Rénovation et surélévation d’une maison étroite dans un site contraint pour une famille au budget restreint qui s’installe dans un quartier en mutation.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Surface :
95 m²
Coût :
80 727 €
Année :
2018
Lieu :
Floirac (33)
Programme :

Rénovation et surélévation d’une maison

Un jeune couple quitte Paris pour la région bordelaise. Leur futur logement qui devra accueillir leur espace de travail lié à la production musicale, s’inscrit dans une maison du bas Floirac sur une parcelle inondable. L’intérieur est sombre et étroit, très partitionné et mal orienté ; l’extérieur bénéficie d’un jardin agréable. Retrouver luminosité et spatialité forme le cahier des charges de la rénovation. Le rez-de-chaussée est transformé en grande pièce de vie filant vers l’extérieur, la cuisine se loge le long d’un escalier droit béton-bois qui dessert un nouvel étage en mezzanine, dédié au travail. Le squelette de bois de la surélévation prend appui sur le sol, les murs existants n’étant pas en mesure de porter la charge. Son habillage en bardage zinc anthracite prolonge la façade du rez-de-chaussée, repeinte en bleu. Le budget modeste implique de laisser les finitions aux propriétaires qui poseront les plinthes, laisseront la chape brute et meubleront progressivement leur espace. En cours de chantier, un enfant arrive : le projet est repensé pour transformer l’étage en chambre et bureau.

Wilson - © Edgar
Wilson - © Edgar
Wilson - © Edgar
Wilson - © Edgar
Wilson - © Edgar
Wilson - © Edgar
Wilson - © Edgar
Wilson 2019

Première commande : un volume en double hauteur habité par un escalier fait la jonction entre une échoppe bordelaise et son jardin en cœur d’îlot.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Surface :
156 m²
Coût :
70 000 €
Année :
2019
Lieu :
Bordeaux (33)
Programme :

Surélévation d’une échoppe

Dans une échoppe en pierre habitée par une famille avec deux enfants, il manque une chambre. La véranda est vétuste. La réglementation ne permet pas de toucher à la façade sur les boulevards. Pour agrandir et adapter la maison en conservant ses qualités spatiales et sa luminosité, une surélévation côté jardin vient se placer en continuité de la toiture existante. La double hauteur créée, volume de transition entre l’intérieur et l’extérieur, le rez-de-chaussée et l’étage, est habitée par un escalier d’acier ciré qui se déploie le long de la façade vitrée. Le salon réaménagé s’ouvre sur le jardin par une large baie coulissante. De l’extérieur, la nouvelle façade conjugue des éléments constructifs empruntés au vocabulaire industriel comme l’IPN d’acier et la verrière avec un parement de brique ton pierre, en rappel des échoppes environnantes.

Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique - © Edgar
Etchénique 2019

Une structure métallique pour recomposer les espaces intérieurs d’une habitation, accompagnée d’un mobilier sur mesure qui décline les fonctions et aménage les usages.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Surface :
138 m²
Coût :
117 825 €
Année :
2019
Lieu :
Bordeaux (33)
Programme :

Rénovation d’une maison individuelle

Un couple de jeunes retraités quitte son appartement en centre-ville pour s’installer dans une maison avec jardin dans un quartier résidentiel bordelais. Les nouveaux propriétaires souhaitent métamorphoser le rez-de-chaussée pour le décloisonner et l’ouvrir sur l’extérieur. Le bas de la maison sera leur unité de vie. L’étage, ponctuellement occupé par la famille et les amis, sera laissé en l’état. Les ouvertures pratiquées dans les porteurs et la structure métallique de reprise délimitent l’espace d’une nouvelle pièce qui compose cuisine, salon et salle à manger. Les modifications apportées à l’existant sont peintes en vert, écho au jardin foisonnant et au bardage extérieur. L’agencement de meubles sur mesure connecte les différentes fonctions, glissant progressivement d’un usage à l’autre. Les rangements de la cuisine deviennent bibliothèque. Dans la chambre, l’accès à la salle de bains est une porte parmi celles du placard.

19 mars 1962 - © Edgar
19 mars 1962 - © Edgar
19 mars 1962 - © Edgar
19 mars 1962 2021

De forme simple et reflétant le paysage environnant, la maison s’ouvre largement sur une parcelle arborée, accueillant un couple et ses trois enfants.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Surface :
127 m²
Coût :
300 000 €
Année :
2021
Lieu :
Jonzac
Programme :

Construction d’une maison individuelle

De retour dans la région Nouvelle-Aquitaine après plusieurs années passées dans les Haut-de-France, un couple et ses trois enfants décident d’acquérir une grande parcelle arborée à Jonzac afin d’y implanter une maison reflétant leur mode de vie. Souhaitant une maison unique, ils imaginent une maison plus ouverte sur le paysage et adapté à leur vie de famille. Nous avons donc proposé une maison de forme simple, rectangulaire, en longueur, permettant d’exploiter une structure rationnelle et économique. Nous avons pris le parti de travailler une base maçonnée avec parpaing intérieur apparent isolé par l’extérieur, béton apparent au sol, et une charpente en acier. Ainsi, nous pouvons ouvrir très largement l’une des deux grandes façades de la maison avec des menuiseries extérieurs en aluminium. Le bardage et la toiture de la maison seront en tôle ondulée d’acier galvanisé, reflétant la végétation dense de l’environnement proche. Un large débord de toiture permettra de gérer les apports solaires. A l’intérieur, la maison est organisé autour d’un espace commun ouvert avec cuisine, salle à manger et salon. De part-et-d’autre sont organisés deux espaces prenant le forme de deux blocs de contreplaqué, l’un pour les enfants (trois chambres, une salle de bain, un bureau et un débarras), et l’autre pour les parents (chambre avec dressing et salle de bain, WC et entrée). Toutes les pièces communiquent ainsi grâce à de larges portes coulissantes en contreplaqué sur une circulation commune longeant la paroi vitrée qui s’ouvre sur le jardin. L’ouverture sur le paysage devient le fil d’Ariane le long duquel les enfants voulaient déambuler à vélo.

Elluin Duolé Gillon architecture

171 rue du Tondu 33 000 Bordeaux — France
09 81 24 04 40

Stanislas Elluin

Architecte DEHMONP, associé
stanislas.elluin@edgar.archi

Igor Duolé

Architecte DEHMONP, Ingénieur ESTP, associé
igor.duole@edgar.archi

Ludovic Esnault Gillon

Architecte DEHMONP, associé
ludovic.gillon@edgar.archi

Caroline Chabot

Architecte DEHMONP, Docteure en Sociologie, associée
caroline.chabot@edgar.archi

Design: Spassky Fischer et Antoine Elsensohn

Photographies: Ivan Mathie

Textes: Fanny Léglise

Développement: Tristan Bagot

Elluin Duolé Gillon architecture

Edgar voit dans l’architecture contemporaine un moyen d’explorer avec générosité des potentiels spatiaux comme sociaux. Chaque projet est l’occasion d’interroger et de tester différentes possibilités pour engager un dialogue avec le client. Edgar porte une attention particulière au contexte historique et paysager qui assoit chaque projet. Chaque projet est une expérience qui requiert une plasticité du processus, de ses concepteurs et de leurs réponses. Imaginer une extension de maison au budget modeste ou une commande extraordinaire créée des grands écarts où l’éclectisme de l’écriture architecturale se veut manifeste. Edgar cherche une sobriété sensible qui découle de la mise en valeur de la structure. L’aspect constructif s’exprime par des compositions tramées qui organisent l’espace. L’architecture se fait explicite pour ne pas surhabiller le projet. Le second œuvre s’efface au profit de l’efficacité constructive.

La structure forme l’architecture,
le matériau fait le projet,
l’histoire en est la trame.

Edgar est installé au coin de la rue, engageant une pratique locale, à disposition de ses commanditaires. Aux compétences complémentaires des fondateurs (ingénierie, architecture, scénographie, diffusion de la culture architecturale), les profils singuliers d’une équipe vite agrandie sont venus s’adjoindre. À la façon dont les échelles de projet et les domaines d’intervention sont investis sans a priori, les binômes qui pilotent chaque projet sont agencés à géométrie variable. La puissance du travail collectif garantit une vision ouverte du métier, où l’agence s’offre le temps de discuter d’architecture et de montrer son travail, notamment les dessous des chantiers.

Né en 2017, Edgar est un alter ego, l’acronyme de ses trois fondateurs diplômés de l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux. L’agence a été créée par une envie commune d’architecture par Stanislas Elluin, Igor Duolé et Ludovic Gillon. Les parcours complémentaires de ses fondateurs composent « l’album » d’Edgar fondé sur une culture commune autour de l’analyse des cultures de l’habiter et de la conception des systèmes urbains, liant l’architecture à son époque, la composition à ses significations.

Exploiter la reproductibilité sérielle d’un programme de logements sociaux pour créer une urbanité qui densifie en douceur un tissu d’habitat pavillonnaire.

Maîtrise d’ouvrage :
Domofrance
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire)
Vanessa Leydier (paysage)
AUIGE (VRD, géomètre)
CETAB (bureau d'études TCE)
Emacoustic (acousticien)
Surface :
1 850 m²
Coût :
2 212 500 €
Année :
2022
Lieu :
Parempuyre (33)
Programme :

Permis d’aménager et construction de 23 logements sociaux

Le bailleur social Domofrance souhaite déposer un permis d’aménager dans le tissu urbain pavillonnaire de Parempuyre, commune périphérique de Bordeaux. Le projet de logements social locatif se développe selon un principe de maisons en bande. En questionnant la forme urbaine par un travail de scénarii, 15 maisons individuelles groupées et trois immeubles de logements mettent en place une composition qui respecte l’échelle bâtie existante et joue avec une multiplicité d’identités au sein d’un silhouette homogène. L’économie de moyens dicte le travail architectural qui emploie des éléments standard en cherchant à varier ses effets. Les micro décalages d’implantation font vivre le plan masse, deux fenêtres combinées créent de plus larges ouvertures, des loggias agencent pleins et vides. Les variations colorimétriques en façade et le jeu des toitures offrent la volumétrie d’un nouveau quartier tout en assurant la densité recherchée par la métropole. L’architecture se loge dans les variations du système pour offrir une échelle domestique où végétation et bâti dialoguent dans une réinterprétation de la typologie de maison de ville.

Maîtrise d’ouvrage :
Domofrance
Maîtrise d’œuvre :
Fabre de Marien (Mandataire)
Edgar (co-traitant)
Odetec (BET TCE)
Vanessa Leydier (paysagiste)
Emacoustic (BE acoustique)
Surface :
2 000 m²
Coût :
5 540 000 €
Année :
2025
Lieu :
Cadaujac
Programme :

Réhabilitation de la chartreuse en 15 logements et création de 24 logements dans le parc

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (Mandataire)
BD FLuides (BE Thermique)
Surface :
90 m²
Coût :
220 000 €
Année :
2024
Lieu :
Mazayes
Programme :

Construction d’une maison en bois

Le projet se situe chemin des Dômes à Mazayes, dans un lieu-dit dans les forêts environnant le Puy de Dômes en Auvergne. Issu d’une division parcellaire, le terrain, en longueur, arboré, donne d’un côté sur la route principale du lieu-dit au Sud et s’ouvre sur le paysage et la Forêt au Nord. La future maison, viendra s’implanter entre les arbres et dans un souci d’optimiser l’orientation et de limiter les vis-à-vis avec les voisins. Le projet, qui se fera en plusieurs phases prévoit également l’implantation d’une future annexe pour les invités et une piscine naturelle. Dans un premier temps, le projet prévoira la construction de la maison, qui prendra la forme d’un chalet contemporain et adapté au climat local. La projet sera construit en bois, avec une forte présence de ce dernier, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le bois sera naturel à l’intérieur, apportant chaleur et confort. Les menuiseries extérieures seront également en bois. La maison est organisée en deux parties : une partie nuit représentant environ la moitié de la maison au Sud, et une partie jour, au Nord, largement ouverte sur le paysage. La partie jour est une grande pièce de vie, avec salon, salle à manger, cuisine, et une mezzanine au-dessus de cette dernière, offrant une double hauteur agréable, définissant la volumétrie de la toiture. A l’extérieur, la maison sera noire et se fondra dans le paysage à l’image des maisons des communes voisines construites en pierre de lave et couvertes d’ardoises.

Maîtrise d’ouvrage :
Région Nouvelle Aquitaine
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire)
Intersections (BE structure)
Enerco (BE thermique, HQE)
AI (BE fluides)
Cabinet Moreau (économiste)
Surface :
237 m²
Coût :
490 000 €
Année :
2025
Lieu :
Saintes
Programme :

Construction d’une salle de théâtre pour le Lycée Bellevue

Le projet se situe à Saintes et consiste en la création d’une salle de théâtre dans l’enceinte du Lycée Bellevue. Le projet vise à remplacer l’ancien bâtiment, un préfabriqué en mauvais état peu adapté, par une nouvelle salle confortable et intégrée au paysage.
D’une conception moderne avec des principes fonctionnalistes, le Lycée permet une bonne intégration de ce nouveau projet contemporain qui apportera une nouvelle cohérence à l’ensemble. La salle pourra accueillir 100 personnes et répond aux besoins spécifiques du théâtre. Elle est accessible à l’Ouest, par un SAS alimentant deux vestiaires et deux sanitaires. Au Nord, se situera le stockage. Au Sud, se situeront les locaux techniques. Le projet tire profit de son implantation et l’ensemble du programme s’inscrit dans un plan circulaire de 20m de diamètre, compact, traversant d’Ouest en Est. Deux préaux à l’Ouest et à l’Est permettent de contrôler les apports solaires et les flux de spectateurs. Cette forme ronde en plan et cylindrique à pan coupé en volume s’inspire de deux éléments : les oyats, graminées du milieu dunaire de la région, qui ont comme particularité d’avoir des feuilles se refermant sur elles-mêmes pour se protéger du climat extérieur et les kiosques à musique, qui sont de fines structures circulaires dans les parcs et jardin de nos villes, lieux de spectacles et de culture ouverts à tous. Architecturalement nous mettons en avant, à l’intérieur, la structure en bois du projet que nous souhaitons apparente et participant visuellement à l’identité de la salle. A l’extérieur, le projet se veut beaucoup plus minimaliste avec un bardage métallique réfléchissant le paysage, et avec une ondulation rappelant un drapé de rideau qui flotterait dans le paysage. Le projet a une logique biomimétique qui d’applique selon trois axes : le rapport étroit du bâtiment et des usagers à la nature ; la polyvalence et la réversibilité des usages ; et enfin la logique constructive Low-Tech et utilisant des matériaux biosourcés. Pour conclure, Le projet vise à répondre aux mieux contraintes du programme, du lieu et de la technique, tout en offrant aux usagers une expérience architecturale poétique et intégrée à l’environnement. Le projet s’inscrira ainsi dans le Lycée dans la durée par sa polyvalence et sa modularité, par son intégration au paysage, par sa construction robuste et soignée, et enfin par l’image positive qu’il renverra auprès de ses futurs usagers.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (Mandataire)
Surface :
175 m²
Coût :
350 000 €
Année :
2019
Lieu :
Le Bouscat
Programme :

Rénovation d’une maison en pierre de taille

Un paysagiste à la retraite décide de redonner vie à sa maison d’enfance. Le futur logement qui sera destiné à de la location de standing, impose de repenser une bâtisse en pierre de taille remplie de souvenirs. L’intérieur est sombre, partitionné et orienté essentiellement en façade Nord et Est ; l’extérieur conserve un jardin conséquent. Retrouver luminosité, intimité et spatialité forme le cahier des charges de la rénovation. Le chai qui occupait la moitié de l’emprise au sol est démoli afin de se transformer en patio paysager. Une nouvelle façade est générée et permet alors d’inonder le projet de lumière. Le rez-de-chaussée est transformé en grande pièce de vie filant vers cet oasis de fraîcheur. La cuisine s’habille d’arrondis pour adoucir cette rénovation contemporaine.
La création d’un escalier béton dans la continuité de celui en pierre permet de desservir un nouvel étage sous les combles : espace flexible pouvant accueillir tout aussi bien un espace de bureau qu’ une suite parentale.
Il s’agit d’une rénovation complète où seuls les murs, la charpente et la girouette emblématique seront conservés et sublimés.

Maîtrise d’ouvrage :
OPH de La Rochelle
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (Mandataire)
Abaque (BET fluides)
BAG (BET structure)
Oteec (Economiste/OPC)
Surface :
483 m²
Coût :
960 000 €
Année :
2024
Lieu :
Dompierre sur Mer
Programme :

Construction de 8 logements collectifs

Le projet se situe dans le lotissement «Les Amandiers» à Dompierre-Sur-Mer sur un terrain bordé par une haie protégée, deux bassins de rétention et un chemin rural emprunté occasionnellement par quelques promeneurs. Sa localisation en retrait des autres constructions du lotissement, principalement des maisons individuelles de style traditionnel, fait qu’il se démarque par sa comptemporanéité. Son implantation au cœur d’une végétation dense et haute permet de faire rayonner les vues du projet aux quatre points cardinaux sur l’écrin de verdure environnant. Le bâtiment de 8 logements, compact, en R+1, est très horizontal, une caractéristique contrebalancée par la démarcation matérielle des loggias. Pensées comme des jardins suspendus en béton brut, serrureries légères et couvertes de plantes grimpantes, elles contrastent matériellement avec le blanc immaculé du volume principal.

Maîtrise d’ouvrage :
Domofrance + Ville de Talence
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (Mandataire)
Odetec (TCE)
Startech (Economiste OPC)
Vanessa Leydier (Paysagiste)
Emacoustic (Acoustique)
Surface :
1 461 m²
Coût :
3 000 000 €
Année :
2025
Lieu :
Talence
Programme :

Construction de 14 logements et d’un centre social

Le projet s’inscrit dans un parc au Nord d’un quartier moderne faisant l’objet d’un projet de rénovation énergétique des bâtiments et de réaménagement paysagé du quartier. Le parc qui accueille le projet fera lui-même l’objet d’un projet paysagé mené par la Ville de Talence qui a acquis le foncier et qui sera directement lié à notre projet. Le projet sera composé d’un socle au rez-de-chaussée, occupé par un nouveau centre social géré par la Ville de Talence et de logements traversants en accession dans les étages. Les logements profiteront de larges terrasses en bois au Sud. Le centre social profitera du parc qui s’ouvre à lui. L’ensemble est pensé et conçu comme un projet vertueux, construit avec des matériaux biosourcés et profitant de principes de ventilation naturelle.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire)
Surface :
110 m²
Coût :
190 000 €
Année :
2024
Lieu :
Bordeaux
Programme :

Réhabilitation d’une maison individuelle

Construction de six maisons individuelles et garages avec un fonctionnement en bandes permettant d’apporter de la densité tout en préservant l’intimité des habitants.

Maîtrise d’ouvrage :
Périgord Habitat
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire),
Odetec (TCE)
Surface :
437 m²
Coût :
670 000 €
Année :
2025
Lieu :
Le Pizou
Programme :

Six maisons dont cinq T3 et un T4

Le terrain se situe dans un quartier pavillonnaire du Pizou et accueillait jusqu’à sa démolition en 2016 un bâtiment de 24 logements collectifs. La parcelle est bordée à l’ouest par un terrain de football et un boulodrome, au nord, à l’est et au sud par des maisons individuelles. Les toitures de cette architecture locale sont majoritairement à deux pans et leurs différentes hauteurs apportent des variations et du rythme à l’ensemble. Les matérialités sont traduites par des tuiles romanes en toiture et des façades enduites en teintes claires. Quelques arbres sont présents sur la parcelle, des cyprès et un sapin. Les six maisons de plain-pied (5 T3 et 1 T4) sont disposées via un système de logements en bandes permettant à la fois une certaine densité tout en limitant les vis-à-vis. Les maisons fonctionnent par deux et sont accolées par le garage. Chacune profite d’un jardin et d’une terrasse orientés sud-ouest. Les cinq T3 sont disposés à gauche et le T4 à droite, profitant ainsi d’un plus grand jardin. Chaque logement est composé de trois bandes (garage - pièces de vie - pièces de nuit et d’eau). A l’intérieur, une entrée avec placard dessert le séjour. La cuisine communique avec la pièce de vie et donne accès à la buanderie via une porte coulissante. Le séjour est systématiquement prolongé par une terrasse de 10m² accessible via une large baie vitrée. La bande pièce de vie dessert via un dégagement la bande pièces de nuit et d’eau, optimisée afin de limiter au maximum l’espace de circulation. La volumétrie est à l’échelle de ce quartier où les bandes pièces de vie et de nuit sont surplombées d’une toiture à 1 pan dont les hauteurs varient légèrement à l’image des constructions environnantes. Les garages sont quant à eux en structure légère et toiture plate type bac acier. Cette succession de volumes apporte une dynamique et un rythme à l’ensemble

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Vaissié Studio (Architecture intérieure)
Surface :
190 m²
Coût :
280 000 €
Année :
2024
Lieu :
Le Canon
Programme :

Réhabilitation d’une maison et création d’une terrasse sur le toit

Maîtrise d’ouvrage :
Ville de Mios
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (Mandataire)
Léo Valls (Design skate)
Surface :
500 m²
Coût :
135 000 €
Année :
2023
Lieu :
Mios
Programme :

Construction d’une promenade skatable

La promenade skatable se situe à Mios, sous des chênes centenaires et valorise le site en lui conférant un véritable statut de parc. Les cheminements connectent les équipements existants, l’église, le groupe scolaire, le city-stade, les jeux pour enfants, le futur parking du cimetière. Réalisé en béton il est ponctué de bancs, de mouvements de sols, d’un gradin, d’un muret affichant le nom du lieu, et d’un kiosque propice à la tenue de petits concerts. L’ensemble est conçu pour les promeneurs mais aussi pour la pratique des sports de glisse. Plus qu’un skatepark, il s’agit d’un lieu public mixte et intergénérationnel ayant vocation à dynamiser l’activité du centre ville. Les évolutions climatiques nous ont conduit à concevoir un skatepark réduisant les surfaces imperméabilisées pour permettre un usage plus agréable durant les période estivales, tout en respectant le site et sa biodiversité.

Maîtrise d’ouvrage :
Université de Bordeaux
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Intersections (BE structure)
Emacoustic (BE acoustique)
SOIT (BE fluides)
TSA (économiste)
Cuisinorme (BE cuisine)
Surface :
474 m²
Coût :
1 700 000 €
Année :
2023
Lieu :
Périgueux
Programme :

Construction d’une halle technologique sur le Campus Périgord

Après le clair-obscur des chais, la pierre et le blanc laqué des archives jouent les contrastes francs avec la calamine de l’acier, l’inox des gaines et le noir des rayonnages. Une modernité placée tout contre le patrimoine.

Maîtrise d’ouvrage :
Martell & Co
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire)
Overdrive (bureau d'études fluides)
Surface :
202 m²
Coût :
520 626 €
Année :
2021
Lieu :
Cognac (16)
Programme :

Archives Historiques

En trois cent ans, la maison Martell a conservé registres commerciaux, ouvrages anciens, bouteilles et œuvres d’art. Pour valoriser ce patrimoine, deux espaces d’archive s’installent dans un ancien chai situé sur le parcours de découverte. Les visiteurs se laissent surprendre par l’éclairage qui s’active avec leur présence, mis en scène derrière un vitrage. Ils accèdent ensuite à la salle de valorisation avec ses six bibliothèques nichées entre les voûtes de pierre. Au centre, l’archiviste présente les précieux documents sur une longue table d’acier calaminé revêtue d’acier thermolaquée blanc. Ce principe est décliné sous forme de pliage sur les étagères d’acier des bibliothèques : des sur-tablettes légèrement décollées protègent la calamine de la manipulation des boîtes Cauchard et des recueils de cuir. La courbure de la sous-face des bibliothèques reprend celles des voûtes sablées, réfléchissant la lumière jusqu’au sol de béton brut. En second plan, l’espace de conservation, inaccessible, garde le contenu de ses rayonnages mobiles mystérieux. La lumière blanche se marque plus encore. Les détails techniques sont habilement dissimulés. L’air de la gaine d’extraction du plafond est aspiré au travers de la porte à double dormant du local technique et les reprises structurelles en sous-sol (chaque bibliothèque pèse 2,5 tonnes) restent invisibles. Collaboration après collaboration, un vocabulaire et ses codes spatiaux se déclinent pour renforcer l’identité architecturale de la marque.

Créer l’exceptionnel par l’assemblage de matériaux industriels autour d’un parcours qui révèle les savoir-faire, la magie et les rituels d’une célèbre maison de cognac.

Maîtrise d’ouvrage :
Martell & Co
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Surface :
610 m²
Coût :
931 744 €
Année :
2019
Lieu :
Cognac (16)
Programme :

Salle de dégustation des maîtres assembleurs

Projet lauréat du Trophée Eiffel 2021

Martell souhaite mettre en valeur ses trois cents ans d’histoire et son savoir-faire par une salle de dégustation où opèreront les maîtres assembleurs devant un public initié. Un chai accueille le projet, écrin architectural à l’identité forte : sol en béton brut, murs épais recouvert de champignons noirs (les torulas), fine charpente métallique, alambics de cuivre et barriques de chêne entreposées. Au centre de l’espace, la nouvelle salle de dégustation effleure la charpente, nichée entre quatre poteaux existants et se décolle légèrement du sol. Le projet est conçu comme un assemblage de matériaux, écho au savoir-faire artisanal des maîtres de chai qui composent les crus. Sa silhouette épurée tire partie de l’obscurité et du silence, s’adaptant au cérémonial de la dégustation. Deux portes monumentales accueillent les visiteurs dans la structure de 31 tonnes d’acier brut recouvert de calamine. Le maître de chai dévoile son art et explique la carte des crus incrustée dans une table de dégustation faite de tôles d’acier posées en équilibre, surmontées d’un plateau blanc mat pour mettre en valeur les teintes ambrées du cognac dont les reflets sont repris par un lustre de cuivre. Le travail de lumière renforce la puissance de l’architecture, pensée comme un parcours initiatique : mise en valeur de l’aspérité des murs, dévoilement des barriques, de la salle puis de la bibliothèque à cognac en chêne, en fond de scène.

Martell The Journey : une expérience de visite multi-sensorielle et immersive pour découvrir la maison de cognac sur son site historique de Gâtebourse.

Maîtrise d’ouvrage :
Martell & Co
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (lots techniques)
agence NC (scénographie)
La Méduse (audiovisuel et multimédias)
F. Austerlitz & M. Blaise (éclairage)
Surface :
1 000 m²
Coût :
1 600 000 €
Année :
2019
Lieu :
Cognac (16)
Programme :

Aménagement du parcours d’exposition permanent de Martell

Photographe :

Aline Aubert

Edgar a assuré la maîtrise d’œuvre des lots techniques du parcours d’exposition permanent de la maison Martell à Cognac, assistant et conseillant la scénographe Nathalie Crinière. Imaginés en amont de leur intervention, trois parcours sont proposés : « Héritage » visite les archives, l’histoire et le développement de la maison de cognac depuis sa fondation par Jean Martell en 1715, « Savoir-Faire » part à la découverte des experts qui créent les spiritueux (tonneliers, maîtres de chais, agriculteurs, etc.), « Part des Anges » est un parcours multi-sensoriel avec des installations interactives. Le travail des architectes, volontairement réalisé en coulisses, a consisté à assurer les volets administratif (dépôt du permis de construire), sécuritaire (sécurité incendie, négociations avec le bureau de contrôle) et patrimonial (dialogue avec l’Architecte des Bâtiments de France, respect des éléments historiques). Engagé en phase du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE), Edgar a dû relever des défis techniques pour rendre le projet réalisable sans toucher à son esthétique initiale. Les architectes ont ainsi assuré un travail d’orfèvre d’adaptation et de proposition de solutions respectant les lieux et les règlementations tout en s’effaçant au profit de l’immersion dans la visite.

Un Centre de Loisirs compact et traversant généré par une structure tramée et tenue pour respecter l’économie du projet, transpose les qualités climatiques de l’architecture vernaculaire dans une écriture contemporaine.

Maîtrise d’ouvrage :
Ville de Tarnos
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (mandataire)
Artec (fluides, électricité, CVC, environnement)
Artech (structure, VRD, économie)
Surface :
580 m²
Coût :
860 000 €
Année :
2019
Lieu :
Tarnos (40)
Programme :

Centre de Loisirs

La mairie de Tarnos veut réunir les enfants de deux écoles dans un centre de loisirs unique situé à mi-chemin, au sein d’un tissu pavillonnaire le long d’une allée de platanes. Éducateurs, animateurs, enfants et personnel administratif s’installeront dans un équipement de proximité adapté, ouvert aux familles. Pour optimiser le budget, le bâtiment long et compact est tenu par une trame de portiques, dont l’effet cinétique rappelle les stries des troncs d’arbre. Une circulation en croix traverse le projet pour desservir les éléments programmatiques éclairés par deux patios. L’entrée forme un centre à partir duquel se déploient l’espace des adultes (siège social et direction pédagogique) côté rue, et celui des enfants, côté jardin et terrain de sports. Les pièces d’activité peuvent se connecter pour former une longue nef grâce à des parois amovibles, démultipliant les usages. Le volume du bâti s’inspire de l’architecture vernaculaire locale, notamment des maisons landaises, pour mieux s’intégrer à son contexte. Les principes architecturaux régionalistes sont transposés dans une architecture contemporaine dont la toiture végétalisée à débords optimise la thermique du bâtiment et son confort d’été. La façade alterne châssis vitrés et parois de remplissage habillées de plaquettes de terre cuite émaillées vertes qui reprennent le motif local des feuilles de fougères.

Chez Modjo, les chefs conjuguent leurs créations culinaires avec une architecture chaleureuse aux tons bois et bleu, créant des rencontres inédites.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar (architecture)
Florence Esnault Gillon (design graphique)
Surface :
144 m²
Coût :
64 000 €
Année :
2018
Lieu :
Bordeaux (33)
Programme :

Rénovation et création d’un restaurant « bistronomique »

« Modjo » est un restaurant gastronomique pour deux jeunes chefs talentueux, Quentin Maurouard et Benoît Gofron, installés depuis 2018 au centre de Bordeaux. L’assemblage des saveurs dans leurs créations culinaires et leur façon de dresser leurs assiettes ont guidé la conception du projet, mélange subtil de matériaux peu onéreux et de mise en œuvre simple pour donner un esprit bistrot chaleureux à un ancien restaurant de sushis. Faute de budget, les chefs ont participé à la démolition et à la création des lieux, poussant Edgar à développer des principes de mise en œuvre d’une faible technicité. Concevoir un projet pour l’auto-construction a obligé les architectes à accompagner toutes les étapes des travaux avec pédagogie, pensant chaque détail dans un souci d’économie et de simplicité. Pour singulariser le lieu, le principe d’énergie qui donne son nom au restaurant s’illustre dans les pièces de chêne enchevêtrées qui s’agencent sur le plafond bleu “canard”, conçues en collaboration avec la graphiste Florence Esnault Gillon. La douceur du bois, les volutes de la sculpture et l’ambiance lumineuse tamisée du lieu ouvrent à l’expérience architecturale autant que culinaire.

Un salon installé dans une structure tramée en béton forme l’extension spacieuse et lumineuse d’une maison fragmentée pour devenir le pivot avec le jardin.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Surface :
176 m²
Coût :
262 000 €
Année :
2019
Lieu :
Le Bouscat (33)
Programme :

Rénovation et extension d’une maison individuelle

Un couple avec deux enfants rentre de Chine et fait l’acquisition d’une échoppe de pierre surélevée dans les années 1970, décomposée en deux appartements. Malmenée par de multiples annexes et vérandas érigées au fil du temps, la maison doit retrouver son unité. Un escalier en béton reconnecte les deux niveaux, les constructions du jardin sont démolies pour faire place à une extension tenue, lisible et claire. Sa structure en béton apparent poteau-dalle s’ouvre sur le jardin orienté au nord, où le volume vient chercher la lumière par de larges ouvertures en menuiserie bois et un puits de jour central, issu du retournement géométrique de la trame au plafond. Le nouveau salon révise l’expression spatiale de la maison, comme la pièce manquante d’un puzzle enfin retrouvée.

Rénovation et surélévation d’une maison étroite dans un site contraint pour une famille au budget restreint qui s’installe dans un quartier en mutation.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Surface :
95 m²
Coût :
80 727 €
Année :
2018
Lieu :
Floirac (33)
Programme :

Rénovation et surélévation d’une maison

Un jeune couple quitte Paris pour la région bordelaise. Leur futur logement qui devra accueillir leur espace de travail lié à la production musicale, s’inscrit dans une maison du bas Floirac sur une parcelle inondable. L’intérieur est sombre et étroit, très partitionné et mal orienté ; l’extérieur bénéficie d’un jardin agréable. Retrouver luminosité et spatialité forme le cahier des charges de la rénovation. Le rez-de-chaussée est transformé en grande pièce de vie filant vers l’extérieur, la cuisine se loge le long d’un escalier droit béton-bois qui dessert un nouvel étage en mezzanine, dédié au travail. Le squelette de bois de la surélévation prend appui sur le sol, les murs existants n’étant pas en mesure de porter la charge. Son habillage en bardage zinc anthracite prolonge la façade du rez-de-chaussée, repeinte en bleu. Le budget modeste implique de laisser les finitions aux propriétaires qui poseront les plinthes, laisseront la chape brute et meubleront progressivement leur espace. En cours de chantier, un enfant arrive : le projet est repensé pour transformer l’étage en chambre et bureau.

Première commande : un volume en double hauteur habité par un escalier fait la jonction entre une échoppe bordelaise et son jardin en cœur d’îlot.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Surface :
156 m²
Coût :
70 000 €
Année :
2019
Lieu :
Bordeaux (33)
Programme :

Surélévation d’une échoppe

Dans une échoppe en pierre habitée par une famille avec deux enfants, il manque une chambre. La véranda est vétuste. La réglementation ne permet pas de toucher à la façade sur les boulevards. Pour agrandir et adapter la maison en conservant ses qualités spatiales et sa luminosité, une surélévation côté jardin vient se placer en continuité de la toiture existante. La double hauteur créée, volume de transition entre l’intérieur et l’extérieur, le rez-de-chaussée et l’étage, est habitée par un escalier d’acier ciré qui se déploie le long de la façade vitrée. Le salon réaménagé s’ouvre sur le jardin par une large baie coulissante. De l’extérieur, la nouvelle façade conjugue des éléments constructifs empruntés au vocabulaire industriel comme l’IPN d’acier et la verrière avec un parement de brique ton pierre, en rappel des échoppes environnantes.

Une structure métallique pour recomposer les espaces intérieurs d’une habitation, accompagnée d’un mobilier sur mesure qui décline les fonctions et aménage les usages.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Maîtrise d’œuvre :
Edgar
Surface :
138 m²
Coût :
117 825 €
Année :
2019
Lieu :
Bordeaux (33)
Programme :

Rénovation d’une maison individuelle

Un couple de jeunes retraités quitte son appartement en centre-ville pour s’installer dans une maison avec jardin dans un quartier résidentiel bordelais. Les nouveaux propriétaires souhaitent métamorphoser le rez-de-chaussée pour le décloisonner et l’ouvrir sur l’extérieur. Le bas de la maison sera leur unité de vie. L’étage, ponctuellement occupé par la famille et les amis, sera laissé en l’état. Les ouvertures pratiquées dans les porteurs et la structure métallique de reprise délimitent l’espace d’une nouvelle pièce qui compose cuisine, salon et salle à manger. Les modifications apportées à l’existant sont peintes en vert, écho au jardin foisonnant et au bardage extérieur. L’agencement de meubles sur mesure connecte les différentes fonctions, glissant progressivement d’un usage à l’autre. Les rangements de la cuisine deviennent bibliothèque. Dans la chambre, l’accès à la salle de bains est une porte parmi celles du placard.

De forme simple et reflétant le paysage environnant, la maison s’ouvre largement sur une parcelle arborée, accueillant un couple et ses trois enfants.

Maîtrise d’ouvrage :
Privé
Surface :
127 m²
Coût :
300 000 €
Année :
2021
Lieu :
Jonzac
Programme :

Construction d’une maison individuelle

De retour dans la région Nouvelle-Aquitaine après plusieurs années passées dans les Haut-de-France, un couple et ses trois enfants décident d’acquérir une grande parcelle arborée à Jonzac afin d’y implanter une maison reflétant leur mode de vie. Souhaitant une maison unique, ils imaginent une maison plus ouverte sur le paysage et adapté à leur vie de famille. Nous avons donc proposé une maison de forme simple, rectangulaire, en longueur, permettant d’exploiter une structure rationnelle et économique. Nous avons pris le parti de travailler une base maçonnée avec parpaing intérieur apparent isolé par l’extérieur, béton apparent au sol, et une charpente en acier. Ainsi, nous pouvons ouvrir très largement l’une des deux grandes façades de la maison avec des menuiseries extérieurs en aluminium. Le bardage et la toiture de la maison seront en tôle ondulée d’acier galvanisé, reflétant la végétation dense de l’environnement proche. Un large débord de toiture permettra de gérer les apports solaires. A l’intérieur, la maison est organisé autour d’un espace commun ouvert avec cuisine, salle à manger et salon. De part-et-d’autre sont organisés deux espaces prenant le forme de deux blocs de contreplaqué, l’un pour les enfants (trois chambres, une salle de bain, un bureau et un débarras), et l’autre pour les parents (chambre avec dressing et salle de bain, WC et entrée). Toutes les pièces communiquent ainsi grâce à de larges portes coulissantes en contreplaqué sur une circulation commune longeant la paroi vitrée qui s’ouvre sur le jardin. L’ouverture sur le paysage devient le fil d’Ariane le long duquel les enfants voulaient déambuler à vélo.

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